Réunis en congrès, 300 médecins généralistes se forment ou se perfectionnent en échographie


L’École d’Échographie Sans Frontières (EESF) a réuni près de 300 médecins généralistes au Palais des congrès de Paris du 21 au 23 juin dernier. Parce que l’échographie rend la médecine plus efficiente. C’est ce qu’ont démontré les membres du comité scientifique du congrès d’échographie générale, qui ont adopté l’échographe comme d’autres l’ont fait avec le stéthoscope par le passé.
Le Dr Dominique Amy, radiologue à Aix-en-Provence et président de l’EESF et le Pr Jean-Marie Bourgeois, médecin généraliste, formateur en échographie à Nîmes et président du Centre de Formation Francophone à l’Échographie, ont accueilli des médecins de France et du continent africain pour la deuxième édition de leur congrès d’échographie générale. Organisatrice du congrès, l’EESF leur a proposé des plénières de haut niveau pour explorer les différentes applications de l’échographie en médecine générale et lever les éventuels obstacles à l’appropriation de l’échographe par les médecins généralistes. Sur le plan de la pratique, le médecin commence par la cinquantaine de diagnostics sûrs, auxquels l’échographie apporte une réponse binaire (la phlébite emboligène en est un exemple). Il découvre rapidement que cette pratique lui fait gagner du temps alors qu’il craignait d’en perdre, et qu’il peut orienter les patients qui en ont besoin de façon fiable vers un radiologue, alors qu’il redoutait d’être perçu comme un concurrent par ce dernier. Enfin, il peut s’équiper en achetant l’équipement nécessaire et en le finançant par des honoraires valorisés ; il peut aussi opter pour une solution de leasing. De son côté, le CFFE organisait huit ateliers conçus « pour et par » le médecin généraliste. Parmi eux, six séances présentielles formaient l’ensemble « Prise en main d’un échographe » destiné aux médecins qui n’ont pas encore introduit l’échographie dans leur pratique. Ils ont ainsi appris à maîtriser 30 diagnostics clinico-échographiques de très bonnes sensibilité et spécificité en Abdominal, Gynécologie, Pleuro-pulmonaire, Urinaire, Musculo-squelettique, Vasculaire et Tissus Mous. Les autres ateliers permettaient de se former avec des spécialistes.

Cette année, les congressistes ont aussi pu entendre les interventions de créateurs de start-up. Claude Cohen Bacrie, fondateur d’Escopics après avoir co-fondé SuperSonic Imagine, s’est exprimé sur «  le passé, le présent et l’avenir de l’échographie  », insistant entre autres sur les vecteurs d’adoption de l’échographe par les non-experts (l’élastographie par exemple). De son côté, Bertrand Moal, CEO de la start-up bordelaise Deski, a mis en avant l’apport de l’intelligence artificielle dans la démocratisation de l’échographie. Deski travaille notamment sur la création d’un guide en temps réel pour déterminer les vues de référence en cardiologie.

Le Dr Dominique Amy et le Pr J-Marie Bourgeois

À propos de l’EESF
et du Professeur honoraire Jean-Marie Bourgeois

L’École d’Échographie Sans Frontières, basée à Nîmes, dispense des cours d’échographie à distance pour médecins généralistes (durée deux ans) et par spécialité (durée un an). Elle propose la formation Postgraduate Diploma in Medical Ultrasound. Elle est présidée par le Dr Dominique Amy. Son vice-président, le Pr Jean-Marie Bourgeois, a consacré sa carrière universitaire, en tant qu’enseignant et praticien, à la formation du médecin généraliste à l’Écho-Doppler. Il a créé le premier Diplôme Universitaire d’Échographie ouvert également à ces médecins en 1980 à la Faculté de Montpellier, puis le premier DIU en collaboration avec la Médecine Nucléaire de Limoges et de Paris (Pitié Salpêtrière) et la Radiologie de Lyon. Également président du Centre Francophone de Formation en Échographie (CFFE), il est l’auteur d’ouvrages formant à l’Échographie (Les mécanismes de formation de l’image en Échographie et Manuel d’Échographie en pneumologie, chez Sauramps Médical).
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