L’AERS crée une plateforme logistique mutualisée pour l’accès aux biens de première nécessité, en réseau avec les acteurs associatifs de l’Hérault

Dans le cadre du plan France Relance destiné à soutenir les associations dans leurs missions de lutte contre la pauvreté, l’Association d’Entraide et de Reclassement Social (AERS) vient d’inaugurer à Vailhauquès, au nord-ouest de Montpellier, une plateforme logistique mutualisée entre les associations du territoire héraultais pour la distribution de biens non alimentaires de première nécessité. Une initiative réalisée en partenariat avec l’Agence du Don en Nature, association nationale de collecte et de redistribution.

C’est une première en Occitanie  : les associations de l’Hérault qui prennent en charge des populations précaires vont pouvoir s’approvisionner en biens et produits non alimentaires de première nécessité auprès d’une plateforme unique, située dans l’Écoparc Bel Air à Vailhauquès. Une avancée considérable pour elles qui collaborent avec des donateurs privés et des associations nationales de collecte et de redistribution comme l’Agence du Don en Nature. Confrontées régulièrement à des difficultés de stockage et de logistique, faute de lieu, de matériels et d’une organisation adaptée, elles doivent malheureusement souvent renoncer à d’importantes quantités de produits pourtant essentiels pour les populations en situation de précarité qu’elles accompagnent (produits d’hygiène, linge de maison, mobilier, électroménager…).

L’initiative de cette plateforme revient à l’AERS (Montpellier) qui a répondu à un appel à projet lancé en 2020 par l’État dans le cadre du plan France Relance. « Nous étions régulièrement obligés de décliner des dons d’entreprises privées, mais aussi dans l’impossibilité de commander à ADN et à ses homologues du matériel dont nous avions besoin  » témoigne Véronique Tirode, directrice générale de l’AERS. «  Or les prix de ces biens ne sont très attractifs que sur de gros volumes. L’appel à projet destiné à aider les associations dans leur mission de lutte contre la pauvreté répondait donc non seulement à nos besoins, mais permettait des projets à visée logistique, ce qui était innovant. Nous y avons répondu après avoir consulté les autres associations susceptibles d’utiliser les services d’une plateforme logistique commune. »

Véronique Tirode, directrice de l’AERS, lors de l’inauguration de la plateforme logistique mutualisée à Vailhauquès le 14 décembre 2021

L’AERS loue et exploite un entrepôt de 200 m2 situé au sein de l’Écoparc Bel Air, rue Andromède à Vailhauquès, capable de recevoir 150 palettes. Les associations partenaires y ont accès et peuvent collecter, stocker et préparer des kits pour pouvoir redistribuer les produits aux populations précaires qu’elles prennent en charge. Elles sont une quinzaine à ce jour à s’être engagées à utiliser la plateforme logistique mutualisée, du SIAO 34 au Mouvement du Nid en passant par La Bulle de Douche nomade. « Ces associations signent une convention de partenariat avec l’AERS, précise Me Gérard Christol, président de la structure montpelliéraine. Elles peuvent commander des produits sur catalogue à notre premier partenaire, l’Agence du Don en Nature, qui regroupe ces commandes et les achemine vers notre PLM. » Ces achats groupés présentent l’avantage de diminuer l’ensemble des coûts, notamment de transport. Les associations ne disposant d’aucun lieu de stockage peuvent récupérer leurs commandes en plusieurs fois.

De nouveaux financements nécessaires pour pérenniser la plateforme
Le contrat biennal bipartite qui lie l’AERS à l’État, signé au printemps 2021, permet à l’association de louer l’entrepôt durant deux ans. L’AERS a aussi acheté le matériel et l’équipement nécessaires à son exploitation, a installé un logiciel de gestion logistique et statistique, et a embauché un opérateur en logistique ainsi qu’un apprenti. « Nous avons les fonds pour les premiers investissements et le lancement de la plateforme, explique Véronique Tirode. Mais de nouveaux financements publics et privés seront nécessaires à la pérennisation de ce dispositif.  » L’implication des collectivités territoriales et la générosité de mécènes privés seront cruciales pour pérenniser ce projet, accroître le nombre de produits non alimentaires de première nécessité distribués au tissu associatif héraultais et, par voie de conséquence, aux personnes les plus vulnérables du département. L’AERS envisage à terme de faire de cette plateforme un entrepôt-école pour former aux métiers de la logistique.

Biens non alimentaires de 1re nécessité • Le Chiffre
[étude Ifop pour la Fondation Jean-Jaurès et l’Agence du Don en Nature, octobre 2021]
Près d’un Français sur trois doit renoncer très régulièrement à l’achat de produits non-alimentaires de première nécessité ; 31% d’entre eux renoncent plus de quatre fois par mois à l’achat de ce type de produits.


À propos de l’AERS
Créée en 1967 à Montpellier, l’Association d’Entraide et de Reclassement Social œuvre pour la création, la gestion et l’animation d’établissements et de services destinés à l’accueil, à l’hébergement, au soin et à l’inclusion des personnes en difficulté. Son engagement est basé sur des valeurs humanistes au service des publics les plus fragilisés, stigmatisées du fait d’un passé carcéral, de la grande précarité ou de la maladie. L’AERS aspire à assurer une fonction de veille sociale et revendique également une fonction d’innovation.

À propos de l’Agence du Don en Nature
Depuis 2008, l’Agence du Don en Nature lutte contre la précarité matérielle par la collecte de produits invendus neufs non-alimentaires auprès d’entreprises et leur redistribution à des associations œuvrant auprès de populations en situation de précarité (épiceries sociales et solidaires, établissements de la protection de l’enfance, centres d’hébergement, accueils de jour, etc.). En 2020, 7 millions de produits (hygiène, puériculture, entretien, vêtements, fournitures, jouets, articles d’équipement de la maison, etc.) ont été distribués à plus de 1200 associations partout en France.


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Contact presse : Karine Baudoin, 06 30 08 42 14.

26 coups de pouce pour soutenir l’élan de solidarité des associations locales face au Covid-19

La Fondation Banque Populaire du Sud dédie une enveloppe de 60 000 € à des actions solidaires liées au Covid-19. Son conseil d’administration a sélectionné 26 associations locales, clientes ou non de la Banque, grâce à son réseau d’agences mobilisé du 10 au 20 avril 2020. Aide aux soignants, aux aînés et aux enfants, aide alimentaire, consommation locale et fabrication de masques : la fondation BPS salue la mobilisation des associations et de leurs bénévoles.

La Fondation Banque Populaire du Sud, qui récompense deux fois par an des associations pour leurs projets – innovation sociale et environnementale, insertion par l’emploi et l’entrepreneuriat, patrimoine culturel – a décidé de réajuster temporairement sa mission compte tenu de la crise sanitaire actuelle. Elle a ainsi attribué une enveloppe financière de 60 000 euros en soutien à 26 actions solidaires portées par autant d’associations et de nombreux bénévoles, réparties sur les sept départements que couvre la Banque  : Ariège, Aude, Gard, Hérault, Lozère, Pyrénées-Orientales et Sud-Ardèche.

«  Avec cette opération, nous avons voulu donner un coup de pouce et surtout exprimer notre reconnaissance aux associations locales, celles qui irriguent tous les recoins de notre territoire et qui passent parfois en dessous des radars médiatiques  » explique Olivier Gibelin, président de la Fondation BPS. «  Nous avons voulu saluer les bénévoles engagés durant cette crise sanitaire, qui agissent dans nos communes, nos quartiers, nos structures de santé… et qui font preuve de courage, de générosité, d’inventivité.  »

Aider les soignants • 6 000 €
• Secours infirmiers (34) – 6 000 €

Aider nos aînés • 8 700 €
• Le Grand Platane (66) – 1 500 €
• Montredon à coeur (11) – 1 000 €
• Rester au village (30) – 5 000 €
• VMEH (48) – 1 200 €

Pour nos enfants • 5 500 €
• Lardenois et Cie (07) – 4 000 €
• 3MKTD (34) – 1 500 €

Aide alimentaire • 19 500 €
• APA (30) – 6 000 €
• MIAM Collectif (66) – 2 000 €
• Réapprendre à vivre ensemble (34) – 1 000 €
• Secours Populaire Hérault (34) – 5 000 €
• Secours Populaire Pyrénées Orientales (66) – 1 500 €
• Terre Contact (34) – 4 000 €

Manger local • 6 800 €
• CIVAM Bio 09 (09) – 1 500 €
• La 5e saison (34) – 3 300 €
• La Pleiade (30) – 2 000 €

À vos masques (et visières) ! • 13 500 €
• AMAOS (30) – 1 000 €
• Journal de Valdegour (30) – 1 000 €
• Les amis du Balouard (09) – 1 000 €
• Troc et mode Kids (34) – 1 000 €
• Animation Loisirs Culturels Clémentville (34) – 1 000 €
• ARES 66 (66) – 1 000 €
• C’FAIRE (30) – 1 000 €
• Joyeux Chichois (34) – 1 000 €
• Mobilab 66 (66) – 3 000 €
• Modélisme Stéphanois (66) – 2 500 €

À propos de la Fondation Banque Populaire du Sud 
La Banque Populaire du Sud a lancé sa fondation d’entreprise en 2013 pour soutenir les associations et les jeunes dans sa région. La fondation permet à la Banque de renforcer son engagement sociétal et d’exprimer l’esprit coopératif qui anime ses sociétaires et ses collaborateurs.
Pour mener sa mission, la fondation bénéficie d’un budget de 180 000 euros par an. Elle est présidée par Olivier Gibelin, vice-président du conseil d’administration et président du comité sociétariat de la Banque Populaire du Sud.
Depuis 2018, la fondation BPS a ouvert son champ d’intervention à l’insertion professionnelle et à l’innovation sociale et environnementale. Elle continue son action en faveur du patrimoine local et des initiatives jeunes. Elle soutient des actions qui véhiculent des valeurs dans lesquelles les collaborateurs de la Banque, les sociétaires, les clients et les partenaires se retrouvent : la solidarité, l’attachement au territoire, la préoccupation environnementale, l’esprit d’entreprendre. La Fondation BPS intervient sur les 7 départements que couvre la Banque Populaire du Sud : Pyrénées-Orientales, Hérault, Gard, Aude, Lozère, Ariège et Sud-Ardèche.

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Contacts presse
• Banque Populaire du Sud : Delphine Romain 04 99 51 59 63 /Jean-Philippe Dubar 04 66 28 60 05.
• Agence RP : Karine Baudoin 06 30 8 42 14.

 

Grand concours Le Refuge 2019 : quatre Prix pour récompenser la lutte contre les LGBT-phobies


Il y a huit ans déjà, Le Refuge créait son concours « Initiatives contre les LGBT-phobies ». Pour l’édition 2019, l’association voit plus grand : avec ses partenaires l’Institut Randstad et la Fondation Jasmin Roy, elle remettra quatre prix aux associations françaises qui portent un projet de lutte contre les LGBT-phobies et/ou de soutien aux personnes qui en sont victimes. La romancière Nina Bouraoui présidera le jury et la remise des prix le 17 mai, dans le cadre de la Semaine nationale du Refuge.
Le grand concours Le Refuge « Initiatives contre les LGBT-phobies » sera doté de quatre Prix en 2019, contre deux les années précédentes. L’Institut Randstad remettra en effet un chèque de 5 000 euros au projet sélectionné par un jury de personnalités et de représentants associatifs, présidé cette année par Nina Bouraoui, romancière. Le Refuge récompensera de 2 000 euros l’action plébiscitée par les internautes, qui pourront voter sur le site et la page Facebook officielle de l’association du 23 avril au 1er mai 2019. Enfin, la Fondation Jasmin Roy Sophie Desmarais, qui lutte contre l’intimidation et la violence en milieu scolaire, décernera les Prix des Lycéens : deux établissements scolaires engagés dans la lutte contre l’homophobie recevront chacun une bourse de 2 000 euros.
En 2018, l’association néo-calédonienne Diversités NC avait remporté le Prix du Jury pour son action de lutte contre les LGBT-phobies sur ce territoire français très éloigné de la métropole. Les internautes avaient élu La Compagnie Très Très Drôle avec son spectacle « Papa(s), tu feras maman ».

Nina Bouraoui, présidente du jury du concours Le Refuge 2019 © Francesca Mantovani / JC Lattes


Nina Bouraoui présidera la remise des Prix le 17 mai à Paris
L’annonce des résultats et la remise des Prix auront lieu à Paris le 17 mai, dans le cadre de la Semaine nationale du Refuge, et à l’occasion de la journée internationale contre l’homophobie et la transphobie. L’écrivaine Nina Bouraoui sera entourée des membres du jury :
• Ana de Boa Esperanca, déléguée générale de l’Institut Randstad
• Jean-Luc Romero, président du CRIPS IDF, de l’ADMD et d’ELCS
• Albin Serviant, président de Têtu, entrepreneur
• Christophe Madrolle, président de l’association « Coming Alive », auteur-compositeur-interprète
• Marie-Pierre Pruvot dite Bambi, écrivaine
• Nicolas Noguier, président de l’association nationale Le Refuge
• Frédéric Gal, directeur général du Refuge
• Adrien Figula, délégué du Fonds de dotation contre l’homophobie et la transphobie
• Rémy Rego, délégué région Sud, chargé de communication du Refuge
• Karine Baudoin, attachée de presse, partenaire du Refuge.
• Valentin et Romain, anciens jeunes accompagnés par Le Refuge
• Olivia Chaumont, militante, architecte et urbaniste.
Concours réservé aux associations françaises loi 1901, du 15 janvier au 14 avril 2019, cachet de la poste faisant foi.
Dossier complet de présentation de l’action avec pièces justificatives à renvoyer par courrier recommandé et par mail avant le 14 avril 23h59 à :
Le Refuge – Grand Concours 2019 – 75 place d’Acadie – 34000 Montpellier / concours@le-refuge.org.
Dossier de candidature et règlement à télécharger sur www.le-refuge.org
Infos : 09 54 92 60 66 • concours@le-refuge.org
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Contact presse : Karine BAUDOIN, 06 30 08 42 14.