Thérapies de conversion : Le Refuge organise un ciné-débat à Riom le 6 décembre autour du film "Tremblements"


L’équipe-relais du Refuge du Puy-de-Dôme invite le grand public à une projection de  Tremblements, film de Jayro Bustamante qui dénonce les thérapies de conversion des homosexuels, vendredi 6 décembre 2019 à 20h30, au Cinéma Arcadia à Riom. La séance sera suivie d’un échange mené par la députée de l’Allier Laurence Vanceunebrock-Mialon et le directeur général du Refuge Frédéric Gal.
Pablo, 40 ans, est un homme «  comme il faut  » vivant au Guatemala, religieux pratiquant, marié, père de deux enfants merveilleux. Quand il tombe amoureux de Francisco, sa famille et son Église décident de l’aider à se «  soigner  ». Dieu aime peut-être les pécheurs, mais il déteste le péché… L’argument du film de Jayro Bustamante  Tremblements, sorti en France en mai dernier, permet à l’équipe-relais du Refuge du Puy-de-Dôme d’ouvrir le débat à Riom le 6 décembre prochain sur les thérapies de conversion. La discussion qui suivra la projection du film permettra un partage d’expériences dans le cadre associatif, en présence de Frédéric Gal, directeur général du Refuge. Il sera aussi question de la législation française et de son évolution avec la députée de l’Allier Laurence Vanceunebrock-Mialon. Cette dernière a en effet annoncé le 10 juillet dernier, avec le député de Seine-Saint-Denis Bastien Lachaud, la création d’une mission d’information «  sur les pratiques prétendant modifier l’orientation sexuelle ou l’identité de genre d’une personne.  » Laurence Vanceunebrock-Mialon compte déposer prochainement une proposition de loi contre ces pratiques.
Ciné-débat  Tremblements
Vendredi 6 octobre à 20h30
Cinéma Arcadia, 2 Bis Faubourg de la Bade, Riom.
Tarif unique : 6,50 euros.
À PROPOS DU REFUGE
Le Refuge est la seule association de lutte contre l’homophobie reconnue d’utilité publique et l’unique structure en France, conventionnée par l’Etat, à proposer un hébergement temporaire et un accompagnement social, médical et psychologique aux jeunes majeurs, filles et garçons, victimes d’homophobie ou de transphobie.
Le Refuge est implanté dans 19 villes en France. Plus de 7500 jeunes LGBT+ sont entrés en contact avec l’association depuis sa création en 2003. En 2018, elle hébergé 294 jeunes et en a accompagné 421. Le Refuge compte 150 places d’hébergement.
Ligne d’appel d’urgence 7J/7 24H/24 : 06 31 59 69 50.
Télécharger ce communiqué en PDF.
Contacts presse :
• Correspondant-relais Puy-de-Dôme : Alexis Blondeau • 06 23 47 96 82.
• Le Refuge national : Karine Baudoin • 06 30 08 42 14.
 

Un Refuge pour les jeunes homosexuel(-le)s en Guyane ?

L’association nationale Le Refuge, active en métropole et à La Réunion, vient en aide aux jeunes gens rejetés par leurs proches en raison de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre. Militant et amoureux de la Guyane, Steven Kuzan travaille depuis plusieurs mois à la création d’une antenne du Refuge dans la région. Il lance donc un appel aux citoyens désireux de s’engager à ses côtés pour accompagner au quotidien les jeunes homosexuels, lesbiennes et transsexuels en détresse.
La présence du Refuge en Guyane répond à un double objectif. D’une part la structure doit pouvoir accueillir les jeunes en souffrance et leur apporter un soutien social et psychologique, lors de permanences tenues par des bénévoles et en leur proposant un logement temporaire pour les accompagner vers l’autonomie. D’autre part, Steven Kuzan souhaite développer les actions de prévention et d’information pour combattre les préjugés et les stéréotypes dont souffrent les personnes LGBT et pour faire évoluer les mentalités en Guyane.
Steven espère que l’équipe guyanaise sera constituée rapidement pour pouvoir s’atteler à la création complète du Refuge dans la région. Il souhaite donc recevoir le renfort de toutes les bonnes volontés, entre autres de bénévoles issus du secteur social (psychologues, travailleurs sociaux, médecins, juristes…). L’idéal ? Une équipe multiculturelle composée de bénévoles parlant le Créole, le Bushinengué, les langues amérindiennes, le Portugais… Enfin, l’apport financier de partenaires publics et privés sera indispensable pour créer et développer la structure.
à propos du Refuge – Le Refuge est la seule association de lutte contre l’homophobie reconnue d’utilité publique et l’unique structure en France, conventionnée par l’Etat, à proposer un hébergement temporaire et un accompagnement social, médical et psychologique aux jeunes majeurs, filles et garçons, victimes d’homophobie ou de transphobie.
• L’association est présente dans 15 villes en France : Montpellier, Paris, Lille, Lyon, Marseille, Toulouse, Bordeaux, Saint-Denis de la Réunion, Perpignan, Avignon, Bastia, Strasbourg, Besançon, Nice, Rennes (et en création sur Grenoble).
• Le Refuge dispose de 70 places d’hébergement et a offert 22.744 nuitées en 2015. L’association a reçu 1172 appels à l’aide en 2015. Plus de 5000 jeunes ont contacté l’association depuis sa création en 2003.
• Ligne d’appel d’urgence 24h/24 7J/7 : 06 31 59 69 50.
Téléchargez ce communiqué en PDF.
contact presse local : Steven Kuzan – 06 94 13 90 00 –
contact presse national : Karine Baudoin – 06 30 08 42 14.
 

Le Refuge obtient l’agrément de l’Éducation nationale

L’association de lutte contre l’homophobie et la transphobie Le Refuge vient de recevoir du ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche M. Benoît Hamon la notification de l’agrément national des associations éducatives complémentaires de l’enseignement public*. Cet agrément, obtenu après deux ans de procédure, va permettre au Refuge d’étendre ses actions de sensibilisation à l’homosexualité et à l’homophobie auprès des lycéens.

Frédéric Gal, directeur national du Refuge, échange avec des lycéens.

Depuis 2010, Le Refuge intervient dans des lycées d’enseignement général et professionnel du Languedoc-Roussillon, plus récemment en PACA et en région parisienne. En 2013, l’association a sensibilisé plus de 1500 élèves aux problématiques de l’homosexualité et de l’homophobie, dont 1127 dans le Sud de la France. Avec cet agrément national, le Refuge souhaite idéalement doubler ses interventions en 2014-2015, en mettant l’accent d’une part sur les établissements situés dans les quartiers prioritaires, d‘autre part sur l’information du personnel éducatif et des encadrants. « Nos séances sont indispensables témoigne Nicolas Noguier, président du Refuge, car les préjugés et les stéréotypes sur l’homosexualité et la transsexualité sont très ancrés chez une majorité de lycéens. » Les interventions du Refuge visent avant tout à déconstruire les idées reçues, à amener les jeunes à réfléchir sur l’origine des comportements homophobes et à développer une réflexion personnelle sur leurs conséquences. De fait, en 2013, 87% des lycéens du Languedoc-Roussillon qui ont assisté à ces échanges les ont jugés utiles.
Les étapes de l’agrément
• 13 juin 2012 : dépôt du dossier de demande d’agrément auprès du Ministre Vincent Peillon.
• 2 octobre 2012 : « Avis favorable à l’unanimité » du CNAECEP (Conseil national des associations éducatives complémentaires de l’enseignement publicsur les activités du Refuge et son utilité à intervenir en milieu scolaire.
• 19 novembre 2012 : le ministère refuse l’octroi de l’agrément, le Refuge introduit un recours.
• 12 novembre 2013 : décision du Tribunal administratif de Paris annulant la décision du Ministre de l’Education nationale.
• 17 janvier 2014 : le ministre fait appel du jugement du 12 novembre 2013.
• 22 mai 2014 : le ministre Benoît Hamon annonce le désistement de son ministère.
• 29 juillet 2014 : notification de l’agrément national.
* courrier en date du 29 juillet informant de « l’Agrément national en application des articles D. 551-1 et suivants du code de l’éducation, relatifs à l’agrément des associations éducatives complémentaires de l’enseignement public. » 
contact presse : Karine Baudoin – 06 30 08 42 14.