Olivier Delorme avance 30 bonnes raisons pour sortir de l’Europe


Le 15 janvier 2017, H&O publie l’essai iconoclaste d’Olivier Delorme 30 bonnes raisons pour sortir de l’Europe. En 30 (et un) courts chapitres argumentés et accessibles, l’historien démonte les ressorts de l’Union européenne et dévoile l’idéologie qui la sous-tend, une idéologie qui vise à saper jour après jour l’État social et la démocratie que les combats des générations passées nous ont légués. Alors qu’approchent des scrutins majeurs, chaque citoyen doit être conscient que la « question européenne » détermine aujourd’hui la plupart des choix politiques.
En France, le débat sur la construction européenne se réduit le plus souvent à des lieux communs ou à des anathèmes : « L’Europe, c’est la paix et la prospérité pour tous, parce qu’ensemble on est plus fort. », « Quitter l’Union européenne serait une catastrophe économique, entraînerait le repli sur soi et le triomphe du nationalisme »… Mais qu’en est-il vraiment ? L’Europe est-elle une « belle idée en soi » ? La « construction européenne » a-t-elle vraiment rapproché les peuples d’Europe et garanti la paix ? Le fonctionnement de l’Union est-il démocratique ? Ses institutions sont-elles réformables ?
Dans son essai, Olivier Delorme propose d’en finir avec la propagande, démontrant d’entrée de jeu que l’Europe est « un Ordre dans lequel les peuples sont sommés de se taire pendant que ceux qui savent gouvernent ». Il montre qu’en plus d’être une création de guerre froide destinée à servir les intérêts américains, l’Europe est une oligarchie que « l’aristotélicienne nation britannique vient d’envoyer paître ». Spécialiste de la Grèce, Olivier Delorme s’attaque à l’euro, cette « monnaie allemande » impossible à réformer, qui a littéralement étouffé l’économie grecque et qui ruine tous les pays dont les structures économiques ne sont pas semblables à celles de l’Allemagne.
L’urgence de rebâtir une République sociale
Après avoir analysé le fonctionnement des institutions européennes, Olivier Delorme explique de quelle manière la démocratie est constamment court-circuitée au profit des lobbies financiers et industriels. Il dénonce aussi la dissolution de la spécificité française en politique étrangère dans le « magma euro-atlantique », la création d’une hiérarchie des peuples et voit dans l’Europe une des fabriques du terrorisme. Comme tous les empires, l’Union européenne s’effondrera un jour. Mais faut-il attendre ce naufrage ? Pour Olivier Delorme, il n’y a pas d’alternative : il faut sortir de l’Europe le plus tôt possible. Pour cela, il préconise d’organiser un nouveau « Conseil national de la Résistance », capable de redonner du sens au politique et de rebâtir « une République sociale, solidaire et participative ».
Olivier Delorme
Olivier Delorme naît en 1958 à Chalon-sur-Saône. Dès son plus jeune âge, Il se prend de passion pour l’histoire antique de la Grèce. Agrégé d’histoire, maître de conférences à l’Institut d’études politiques de Paris (2001-2008), il est l’auteur de « La Guerre de 14 commence à Sarajevo » (Hatier, 2014) et le coauteur de « Les Grecs contre l’austérité, Il était une fois la crise de la dette » (Le Temps des cerises, 2015). Il publie en 2013, dans la collection Folio Histoire (Gallimard), les trois tomes de « La Grèce et les Balkans, du Ve siècle à nos jours », qui font autorité aujourd’hui sur l’histoire de la région. Il collabore à diverses publications, dont la revue franco-hellénique Desmos-Le Lien. Il a écrit six romans édités chez H&O.
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