Boucs émissaires : combattre l’indifférence, refuser la soumission.


H&O publie le 13 juin 2016 l’ouvrage collectif Boucs émissaires, placé sous la direction du psychologue communautaire Eric Verdier et de la sociologue Émilie Coutant. Fruit d’un travail mené par le pôle « Discriminations, Violence et Santé » de la Ligue Française de Santé Mentale (LFSM), ce recueil de témoignages et d’analyses permet de mieux cerner le phénomène de bouc émissaire (au sein de la famille, à l’école, au travail…). Surtout, les auteurs proposent des pistes pour briser le triangle que forment le bouc émissaire, son entourage et le/ la pervers(e), et pour entrer en résistance sans jamais céder à la ­tentation de la vengeance.
Qu’est-ce au juste que le phénomène de bouc émissaire ? A-t-il toujours existé ? Représente-t-il le symptôme d’un mal-être global dans nos sociétés contemporaines et touche-t-il tous les groupes humains et toutes les couches sociales à tous les âges ? C’est à ces questions cruciales qu’un collectif de psychologues, de sociologues, mais aussi de citoyens, s’efforce de répondre dans Boucs émissaires : combattre l’indifférence, refuser la soumission. Comme l’explique le Dr Roland Coutanceau en préface de l’ouvrage, les travaux d’Éric Verdier et du pôle « Discriminations, Violence et Santé » de la LFSM mettent en évidence
« un triangle où apparaît d’abord la victime : le bouc émissaire ; ceux qui l’entourent, la laissant dans sa solitude, car ils sont de fait soumis aux préjugés ambiants, s’y adaptant, s’y conformant : les normopathes ; (et)… celui qui instrumentalise ces préjugés à son profit ou en joue ou en abuse : le pervers. Tout est alors fait pour que ça tourne en rond ; à moins que n’apparaisse celui qui dénonce et combat…, le rebelle. »
Du témoignage à l’expertise scientifique
L’ouvrage se compose de six parties : témoigner, comprendre, dénoncer, accompagner, lutter, proposer. Il s’ouvre sur les témoignages de Myrtille (victime de harcèlement dans la fonction publique), de Natacha (transsexuelle qui « a superbement ignoré la posture de bouc émissaire assignée par la société »), de Mohamed, Jean-Baptiste et Hervé (élèves policiers et policier retraité) et de Hugues, qui a toujours connu le rejet. Il s’achève sur des propositions d’actions innovantes pour lutter contre les discriminations et prévenir la violence : recherche-action sur l’addiction aux jeux de hasard et d’argent, programme Sentinelles et Référents® contre le harcèlement en milieu scolaire… Les contributeurs de Boucs émissaires ont en commun, souligne Éric Verdier, « l’ouverture créative du Rebelle sur la vie et ce qui la nourrit. »
LES THÈMES
• Addictions (jeu, drogues)
• Antisémitisme
• Autisme
• Famille
• Féminisme, hominisme
• Handiphobie
• Harcèlement (école, travail)
• Homophobie
• Isolement
• Pédophilie
• Police (statut de policier)
• Psychothérapie
• Racisme anti-noir
• Risque sexuel
• Schizophrénie
• Suicide
• Transidentité…
LES AUTEURS
Romain Berger, Christine Castelain-Meunier, Émilie Coutant, Christine Defroment, René Delamaire, Julien Grard, Serge Hefez, Renaud Hétier, Gaston Kelman, Brigitte Larguèze, Monique Leroux, François Leydet, Gérard Neyrand, Tan Nguyen, Maudy Piot, Sylvie Priez, Yves Raibaud, Marie-José Sibille, Max Tchung-Ming et Éric Verdier.
Boucs émissaires
H&O éditions
256 pages • 14,5 X 22 cm
19 euros
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Contact presse : Karine Baudoin – 04 67 40 36 77 – 06 30 08 42 14.
 

C-TAKI ce tampon encreur astucieux ? À un Montpelliérain !


L’idée est simple et rencontre un franc succès depuis son premier lancement il y a deux ans : associer un tampon encreur traditionnel et une encre spéciale textile résistante au lavage et hypoallergénique. Le C-TAKI, tampon encreur destiné à identifier les vêtements, est un produit montpelliérain et se vend en ligne dans toute la France sur le site web de TGL Création. Sa nouvelle formule, lancée cet été, séduit autant les parents qui ont besoin de marquer les vêtements de leurs enfants pour l’école, la crèche ou les colonies de vacances, que les professionnels accueillant du public en long séjour (hôpitaux, établissements de retraite…).
Le C-TAKI inspiré par Émilie, professionnelle de la petite enfance
Chaque année, les crèches et les haltes-garderies demandent aux parents d’identifier les vêtements de leurs enfants. Lorsqu’ils omettent de le faire, par manque de temps souvent, c’est un vrai casse-tête pour le personnel de ces établissements. Pour en finir avec les malles de vêtements à trier dans sa crèche, Émilie a discuté avec son mari Romain des solutions plus ou moins pratiques à disposition des parents. Romain Issarte, fabricant de tampons encreurs à Montpellier, a alors eu l’idée du C-TAKI pour simplifier le marquage des habits en évitant la corvée des étiquettes à coudre ou à coller. Il a testé son concept et l’a fait évoluer au fil des mois, grâce aux retours de ses clients, pour proposer un produit adapté à leurs besoins.
C-TAKI mode d’emploi
L’acheteur choisit le nombre de lignes dont il a besoin (de 1 à 3), la nature des informations à faire figurer (prénom, nom, téléphone, classe…), la police de caractère, sa taille et la graisse du texte. Grâce au simulateur, il peut faire des essais et sélectionner le texte qui lui convient.
Le tampon encreur permet de marquer le revers de l’étiquette ou le vêtement lui-même. Il est possible de réaliser jusqu’à 1000 marquages avec un C-TAKI ; il se recharge au bout de 6 mois.
Prix : 24,90 euros TTC [tarif dégressif à partir de 2 tampons].

Romain Issarte, entrepreneur pragmatique
TGL Création est fabricant de tampons, plaques et impressions personnalisés depuis 1966. Romain Issarte gère la SARL depuis fin 2006. Alors âgé de 22 ans, diplômé de l’ESC Toulon et désireux de créer son entreprise, il saisit l’opportunité de reprendre en solo l’affaire TGL, entreprise montpelliéraine en difficulté. Romain travaille aujourd’hui avec 4 collaborateurs dans sa boutique du boulevard de Strasbourg et par le biais du site Internet tglcreation.com qu’il a développé dès 2007 et refondu en 2013. Pour Romain, entreprendre est une philosophie de vie. Son credo : l’écoute du marché, le sur-mesure et l’intégration de la fabrication à partir de matières premières sourcées en France et en Europe (Autriche pour Trodat).
TGL Création en bref
CA 2013 : 321 K€.
 Nombre de salariés : 5.
Produits phares : plaques professionnelles gravées, tampons de sociétés et professionnels, plaques nominatives [boites aux lettres, portes et interphones], le C-TAKI.
+ de 20 000 clients web. Plus de 5000 familles utilisent déjà le C-TAKI.
Clients : particuliers et professionnels [indépendants, TPE-PME, multinationales, collectivités dont Schneider, Michelin, Eiffage, System U, TAM, Midi Libre…].
Membre du Synafel [Syndicat National de l’Enseigne et de la Signalétique].

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Contacts presse : Karine Baudoin 06 30 08 42 14 • Benoît Durasnel 06 61 92 22 85.