Le Refuge s’implante officiellement en Guyane et en Seine Maritime


L’association de soutien aux jeunes gens victimes d’homophobie et de transphobie Le Refuge officialise l’existence de deux nouvelles structures en Guyane et au Havre. Ces deux points d’accueil, d’écoute et de prévention renforcent le dispositif national d’une association qui fait face à une demande d’aide croissante de la part des jeunes LGBTQI.
Le 16 mars 2017, le conseil d’administration du Refuge validera la création officielle de deux nouvelles structures départementale et régionale au Havre et à Cayenne. L’association crée ainsi son premier ancrage en Normandie et complète son implantation hors métropole (La Réunion était le seul département et région d’outre-mer concerné à ce jour). « En Guyane, nous avons constaté que les jeunes LGBTQI étaient totalement délaissés : il fallait agir, lutter contre les tabous et l’oppression, explique Nicolas Noguier, président du Refuge. De façon générale, nous faisons face à une nouvelle hausse des appels au secours : nous avons reçu 651 demandes d’hébergement en 2016, contre 468 en 2015 ! »
Le Refuge, un concept innovant en Normandie
« Aujourd’hui au Havre, il n’existe pas de dispositif adapté à la prise en charge des jeunes LGBTQI. La Maison de l’adolescent accueille les jeunes jusqu’à 20 ans seulement. Au-delà, ils sont orientés vers l’hôpital psychiatrique. » Philippe Paumelle, désormais délégué du Refuge en Seine Maritime, travaille donc avec une quarantaine de bénévoles au développement d’un concept innovant en Normandie, sous la forme d’un dispositif social adapté à la situation des jeunes rejetés du fait de leur orientation sexuelle ou de genre. Parmi les besoins de l’’équipe du Havre, des vacations de psychologues et des formations pour les bénévoles. L’association recherche aussi un local de deux pièces pour l’accueil de jour ainsi qu’un appartement-relais type T4, situés en centre-ville ou dans les quartiers limitrophes.
Contacter la délégation.
En Guyane, Le Refuge veut lever le tabou de l’homosexualité
Depuis son appel à bénévolat lancé dans les médias locaux en mars 2016, Steven Kuzan a réuni autour de lui une équipe pilote de 11 personnes pour superviser le bon fonctionnement du Refuge en Guyane ainsi qu’une vingtaine de bénévoles actifs dans les différents pôles : sensibilisation de la population et des professionnels (enseignants, travailleurs sociaux, personnel médical, univers carcéral, entreprises…), accueil et accompagnement des jeunes en souffrance. L’association s’organise donc autant pour lutter contre une discrimination exacerbée sur le territoire et lever les tabous, que pour pallier l’absence de toute structure d’écoute, de prévention ou d’accueil. L’équipe guyanaise du Refuge a besoin d’un local d’au moins quatre pièces à Cayenne pour assurer des permanences.
Contacter la délégation
.

En 2016, Le Refuge a hébergé 229 jeunes rejetés par leurs proches (contre 194 en 2015).

À propos du Refuge
Le Refuge est la seule association de lutte contre l’homophobie reconnue d’utilité publique et l’unique structure en France, conventionnée par l’Etat, à proposer un hébergement temporaire et un accompagnement social, médical et psychologique aux jeunes majeurs, filles et garçons, victimes d’homophobie ou de transphobie.
• L’association compte 18 implantations en France : Montpellier (siège social), Paris, Lille, Lyon, Marseille, Toulouse, Bordeaux, Perpignan, Avignon, Corse, Nice, Rennes, Grenoble, Besançon, Strasbourg, Seine Maritime (Le Havre), La Réunion (Saint-Denis de la Réunion) et Guyane (Cayenne).
• Elle dispose de 70 places d’hébergement.
• Ligne d’appel d’urgence 24h/24 7J/7 :
06 31 59 69 50.
 
Télécharger ce communiqué en PDF.
Contact presse :
Karine Baudoin – 06 30 08 42 14.
 

Un Refuge pour les jeunes homosexuel(-le)s en Guyane ?

L’association nationale Le Refuge, active en métropole et à La Réunion, vient en aide aux jeunes gens rejetés par leurs proches en raison de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre. Militant et amoureux de la Guyane, Steven Kuzan travaille depuis plusieurs mois à la création d’une antenne du Refuge dans la région. Il lance donc un appel aux citoyens désireux de s’engager à ses côtés pour accompagner au quotidien les jeunes homosexuels, lesbiennes et transsexuels en détresse.
La présence du Refuge en Guyane répond à un double objectif. D’une part la structure doit pouvoir accueillir les jeunes en souffrance et leur apporter un soutien social et psychologique, lors de permanences tenues par des bénévoles et en leur proposant un logement temporaire pour les accompagner vers l’autonomie. D’autre part, Steven Kuzan souhaite développer les actions de prévention et d’information pour combattre les préjugés et les stéréotypes dont souffrent les personnes LGBT et pour faire évoluer les mentalités en Guyane.
Steven espère que l’équipe guyanaise sera constituée rapidement pour pouvoir s’atteler à la création complète du Refuge dans la région. Il souhaite donc recevoir le renfort de toutes les bonnes volontés, entre autres de bénévoles issus du secteur social (psychologues, travailleurs sociaux, médecins, juristes…). L’idéal ? Une équipe multiculturelle composée de bénévoles parlant le Créole, le Bushinengué, les langues amérindiennes, le Portugais… Enfin, l’apport financier de partenaires publics et privés sera indispensable pour créer et développer la structure.
à propos du Refuge – Le Refuge est la seule association de lutte contre l’homophobie reconnue d’utilité publique et l’unique structure en France, conventionnée par l’Etat, à proposer un hébergement temporaire et un accompagnement social, médical et psychologique aux jeunes majeurs, filles et garçons, victimes d’homophobie ou de transphobie.
• L’association est présente dans 15 villes en France : Montpellier, Paris, Lille, Lyon, Marseille, Toulouse, Bordeaux, Saint-Denis de la Réunion, Perpignan, Avignon, Bastia, Strasbourg, Besançon, Nice, Rennes (et en création sur Grenoble).
• Le Refuge dispose de 70 places d’hébergement et a offert 22.744 nuitées en 2015. L’association a reçu 1172 appels à l’aide en 2015. Plus de 5000 jeunes ont contacté l’association depuis sa création en 2003.
• Ligne d’appel d’urgence 24h/24 7J/7 : 06 31 59 69 50.
Téléchargez ce communiqué en PDF.
contact presse local : Steven Kuzan – 06 94 13 90 00 –
contact presse national : Karine Baudoin – 06 30 08 42 14.