LALA photographie sa ville (16/07 > 21/09/25) : Paris se souvient d’une trop discrète photoreporter

La Ville de Paris expose 24 photos grand format de Nicole LALA à partir du 16 juillet sur les grilles de l’Hôtel de Ville. Une première pour cette photographe-reporter qui prit près de 20 000 clichés durant 30 ans à partir de la fin des années 50. LALA photographie sa ville, c’est un regard sensible sur Paris, ses rues, ses ouvriers, ses couples, ses constructions, ses ombres… La lumière enfin braquée sur une artiste, aujourd’hui disparue, qui n’a pas su imposer son talent en temps voulu. L’entêtement d’une fille devenue commissaire d’exposition pour l’amour d’une mère trop discrète.

Qui se souvient de Nicole LALA ? Quelques photographes qui collaborèrent comme elle à la revue Regards en 1960 ? Des cinéastes qui firent appel à ses services en plateau, des stars ? De grandes marques pour qui elle travailla en photographie publicitaire ? Ses proches, assurément. Sa fille Delphine Bonnet qui, depuis la disparition de LALA il y a 10 ans, a répertorié, daté, légendé et classé quelque 20 000 photos avec négatifs et 970 tirages conservés dans des tiroirs. Grâce à la Ville de Paris et à son responsable des expositions Thomas Fansten, à qui Delphine a présenté des photos de la capitale, le grand public va voyager avec LALA dans le temps, découvrir sa vision poétique de Paris.

Le regard attentif et amoureux de LALA

L’exposition LALA photographie sa ville sera visible sur les grilles de l’Hôtel de Ville, côté rue de Rivoli, du 16 juillet au 21 septembre. Delphine Bonnet, en accord avec Thomas Fansten, a sélectionné 24 photos noir et blanc inédites, qui courent de 1958 à 1981, la majorité (16) datant des années soixante. Nicole LALA les a prises, comme près de 700 autres, en se promenant seule dans sa ville, son Rolleiflex et son Exacta Varex en bandoulière. Des Jardins du Luxembourg au Quai Saint Michel, de la gare de Lyon à la rue de Belleville, LALA capte de furtifs instants de vie – pêcheurs, commerçants, enfants sur un manège, employé de bureau derrière une fenêtre comme dans un tableau d’Edward Hopper… Elle s’attarde sur un visage, glisse sur les toits, les charpentes métalliques, les ouvrages d’art. Aime les reflets.

« Chaque photo est légendée avec le nom du lieu, le numéro de l’arrondissement et la date de la prise de vue » explique Delphine Bonnet. « Le public trouvera une présentation générale sur les premier et dernier panneaux, ainsi qu’un lien vers le site nicolelala.photos. »

BIO EXPRESS NICOLE LALA (1934-2015)

• Nicole LALA débute la photographie en 1957, avant d’amorcer sa carrière de photographe-reporter en 1960 pour la revue Regards.
• Elle travaille aussi pour des éditeurs et des entreprises (photos de produits, de chantiers…).
• En 1965 elle devient photographe de plateau sur des longs métrages.
• Tout au long de sa vie enfin, elle photographiera son quotidien : les enfants – en particulier sa fille à tous les âges -, ses ami·es, les lieux et les personnes qui l’inspirent.


Exposition produite par la Ville de Paris & Delphine Bonnet
24 panneaux au format : L. 1 500 x H. 1 000 mm.
Conception : Delphine Bonnet. SCANS : Arcanes Labophoto.
Photogravure : Noir Ebène. FABRICATION : Dupligraphic.

LALA sur le web : le site nicolelala.photos / le compte instagram @nicolelala_photos.


Contacts presse : Delphine Bonnet, 06 82 95 87 28 / Karine Baudoin, 06 30 08 42 14.

Le photographe William Moureaux Meilleur Ouvrier de France : une première à Montpellier !

© William Moureaux


William Moureaux fait partie des cinq photographes à avoir remporté le concours de Meilleur Ouvrier de France 2018. Un titre rare puisqu’à ce jour il est le seul photographe montpelliérain à l’avoir jamais décroché, et le seul en Occitanie dans la catégorie Photographie portrait d’art pour la session 2018.
Plus de 130 candidats photographes étaient inscrits à la 26e édition du prestigieux concours de Meilleur Ouvrier de France qui titre une promotion tous les trois ans. Après un échec à quelques centièmes près en 2015, William Moureaux a obtenu son diplôme en fin d’année dernière et recevra sa médaille en mai prochain à la Sorbonne, avant une réception à l’Elysée. Pour convaincre un jury attaché à l’excellence et à l’innovation, il a constitué un dossier de sept photographies d’art aux sujets imposés : un reportage sur le vent et ses effets, une photographie de mariage en extérieur, une illustration de la maxime « une photo appartient à celui qui la regarde » et quatre portraits (jumeaux ou jumelles, portrait ethnique de jeune femme, jeune footballeur·se, motard·e).
MOF, la reconnaissance du savoir-faire du photographe
Installé rue Massane près de la place de la Comédie, William Moureaux réalise des portraits en studio et en entreprise ainsi que des photographies industrielles. Il pratique également la photographie aérienne et sous-marine. Il fait partie des huit photographes français à porter le titre prestigieux mais peu connu du grand public de Master Qualified European Photographer. Celui de Meilleur Ouvrier de France lui permettra de faire reconnaître à coup sûr son professionnalisme. Une nécessité pour émerger d’une nébuleuse d’amateurs qui s’improvisent photographes et perturbent l’image de ce métier. « Le numérique a bouleversé les usages, avec une hyper-démocratisation de la photographie » commente William Moureaux.
« Mais j’observe depuis deux ans un retour de mes clients au papier, et même à l’argentique. Je vends de plus en plus de tirages car on égare facilement une carte mémoire ; les disques durs, eux, s’endommagent… »
Très attaché à la transmission du patrimoine familial, William Moureaux incite ses clients à constituer des albums photos : « Celles et ceux de ma génération ont la chance d’avoir conservé les photographies de leurs parents et grands-parents. Que restera-t-il à leurs petits-enfants ? »
Bio express William Moureaux
William Moureaux, 45 ans, est installé à Montpellier depuis trois ans. C’est en Corse qu’il fait ses premières armes. Historien, il s’adonne à la photographie par plaisir et est repéré par un photographe professionnel. Devenu adhérent de la Fédération Française des Photographes et des Métiers de l’Image (ex GNPP), il se forme et crée son studio en 2004. En 2016, il reprend le studio de Didier Barthélémy à Montpellier.
Titres obtenus : Master Qualified European Photographer (2017), Meilleur Ouvrier de France (2018).
Site du studio : http://www.wmphotos.fr
 
Contact presse : Karine Baudoin • 06 30 08 42 14.