
Le Théâtre du Carré Rondelet organise à Montpellier la deuxième édition de son Festival Arc-en-ciel, en partenariat avec l’association Le Refuge. Du 10 mars au 3 avril 2016, cet événement culturel gay-friendly permettra aux spectateurs d’assister à des spectacles vivants et à des pièces de théâtre questionnant les rapports entre genre et identité, et de participer à des échanges portant sur l’homophobie et les discriminations et sur les moyens de les combattre.
Le Refuge s’associe au Festival Arc-en-ciel du théâtre du Carré Rondelet pour la deuxième année consécutive et s’impliquera dans les discussions organisées en marge de chacune des représentations de la manifestation. «Le festival Arc-en-ciel participe au travail continu que mène Le Refuge pour sensibiliser le grand public aux problématiques des discriminations LGBTphobes, commente Nicolas Noguier, président du Refuge. Par la représentation des thèmes LGBT dans leurs différents spectacles, les acteurs et metteurs en scène suscitent le dialogue et le débat sur la sexualité et l’identité de genre. Ils contribuent ainsi à la reconnaissance et à la banalisation des diversités. »
Au programme du Festival Arc-en-ciel 2016
• Les Feluettes du Québécois Michel Marc Bouchard ou Roméo et Juliette au masculin. Des prisonniers, sous la direction du Vieux Simon, séquestrent l’évêque Jean Bilodeau pour lui jouer des évènements ayant eu lieu en 1912. Compagnie Naceo, mise en scène Olivier Sanquer.
10 et 11 mars 19h / 12 mars 15h et 19h / 13 mars 15h30.
• Le Frigo de Copi ou scènes féroces d’une diva sur le déclin. L., un personnage seul, téléphone à sa gouvernante pour se plaindre de l’apparition inopportune d’un frigo dans son salon ! Compagnie Naceo, mise en scène Olivier Sanquer.
17 et 18 mars 19h / 19 mars 21h / 20 mars 18h.
• Roméo et Juliette d’après la tragédie de Shakespeare alias Guillaume Secoue. Compagnie Nacéo. Des jeux de mots et d’épées, un duo d’acteurs pour 14 personnages. Roméo prend les oripeaux de Juliette et Juliette emprunte à Roméo son viril courroux. Une fusion de genres parfaite.
17 et 18 mars 21h / 19 mars 19h / 20 mars 16h.
• Dolores Flamenco Burlesque. Dolores, la danseuse de flamenco la plus connue au monde se produit ! Grande clownette de la castagnette, estrella mundial, elle parle de sa vie d’artiste, de sa carrière… Compagnie Spektra, interprétation et mise en scène Jean-Christophe Coutaud.
26 mars 19h / 31 mars 21h.
• Éros Polymorphe, conférence-lecture théâtralisée par Anastasia Politi, débat avec le public. L’amour dans toutes ses expressions vu par les mythes et raconté par les poètes et les philosophes grecs.
23 mars 20h30 / 24 mars 19h.
• Rue d’Or Champt (Dalida) de et avec Harold David, dirigé par Jérôme Frioux-Troublant. Compagnie La Scène du Balcon. Un 5 mai 1987, au lendemain du suicide de la chanteuse Dalida, celui qui, dans l’ombre, a assisté à cette mort parle. Délicat portrait d’un jeune homme en quête d’identité.
24-25 et 26 mars 21h / 31 mars 19h / 1er et 2 avril 21h / 3 avril 17h.
• Deux concerts hommages : Léo Ferré, de Manuel Janel le 27 mars à 18h et Le Chanteur, hommage à Balavoine de Stéphane Mondino les 1-2-3 mars à 19h.
Réservations : billetteries traditionnelles ou carrerondelet[a]gmail.com ou 04 67 54 94 19.
Tarifs de 5 à 15 euros.
Théâtre Carré Rondelet – 14 rue de Belfort à Montpellier (accès Tram 2 Arrêt Rondelet).

Les Feluettes, Compagnie Naceo.
Contacts presse :
Le Refuge – Karine Baudoin – 06 30 08 42 14 • Carré Rondelet – 06 67 97 67 32.



La banque au rythme de ses usagers
« Le sexe anime notre cerveau social »
Jesse Bering
François Girault, 29 ans, est né à Saint Nazaire (44). Avocat au Barreau de Montpellier depuis 2013, il exerce une activité d’avocat généraliste avec dominante en droit des affaires et droit immobilier. Licencié en Droit et Sciences Politiques de l’Université de Nantes en 2007, il obtient son Master 2 Professionnel Contentieux Judiciaires en 2009 à l’Université Montesquieux de Bordeaux. Major à l’examen d’entrée de l’École des Avocats Aliénor d’Aquitaine de Bordeaux, il prête serment en décembre 2012. Il s’installe à Montpellier en 2013 et rejoint aussitôt la Jeune Chambre Economique de Montpellier.
« Écoutons Djemila, elle nous dira où en est la guerre et ce qu’elle pense des bien-pensants qui savent si bien pleurer sur les victimes et en rire avec les criminels. » Ce conseil de Boualem Sansal, en préface de Après Charlie, sonne encore plus clair et sans appel quelques semaines seulement après les dernières atrocités commises par Daesh à Paris, horreurs qui nous somment de considérer enfin toutes celles commises au quotidien loin de nous, principalement en Afrique et au Proche-Orient. Début 2015, secouée par la mort de Charb et de ses compagnons de Charlie Hebdo, Djemila se met à l’ouvrage : « Un impératif me fouette : écris ! » Elle dit ce 7 janvier 2015, vécu à Paris en famille, et rappelle « l’esprit d’engagement d’un journal si peu ordinaire ». Elle explique que « rire de l’islam n’est pas raciste », recadre les notions d’islam, d’islamisme et d’islamophobie et dénonce autant l’autocensure des médias que l’immobilisme des gouvernements occidentaux, compromis avec l’Arabie saoudite ou le Qatar, et la « police de la pensée des élites démissionnaires. »
De Paris à son Algérie natale, de l’Égypte au Québec son pays d’adoption, Djemila Benhabib rend hommage à toutes celles et ceux qui résistent face aux idéologies totalitaires et aux accusations de blasphème : le journaliste Tahar Djaout ou le grand homme de lettres Naguib Mahfouz hier, l’écrivain Salman Rushdie ou le blogueur Raïf Badawi aujourd’hui. Car « Dieu sert toujours de paravent à la même cause politique : le pouvoir absolu, l’arbitraire, la soif de sang » de ceux qui détestent la pensée libre, la connaissance, la culture et les arts et abhorrent tout autant l’amour et le rire. Pour mettre fin à cette guerre enfin, et couper l’herbe sous le pied de l’extrême-droite, Djemila Benhabib en appelle à tous les laïques pour rappeler à l’État qu’il « ne peut être neutre par rapport aux valeurs » et que « l’intégrisme n’est pas un choix personnel dès lors qu’il nous engage tous ». Enseignement des valeurs citoyennes et universelles à tous les enfants, combat sans relâche pour la liberté de conscience et d’expression : il faut engager une « bataille idéologique, sans plus tergiverser ! »
Vive les classes vertes et les classes de neige, les voyages scolaires éducatifs, les tournois sportifs ! Les enfants se réjouissent… et les parents doivent gérer la préparation des bagages pour ne rien oublier et tout retrouver au retour. Le C-TAKI leur simplifie la vie : ce tampon encreur textile personnalisé permet en effet d’identifier les vêtements en marquant le revers de l’étiquette ou le vêtement lui-même. C’est net et sans bavure ! Inutile de laisser sécher : le linge peut aussitôt être plié et rangé, ou porté. Résistante au lavage jusqu’à 90°C, l’encre non irritante respecte la peau fragile des enfants. Économique, le C-TAKI permet de réaliser jusqu’à 1000 marquages ; il se recharge au bout de 6 mois.