Audience record pour le dernier numéro de « On dirait le Sud »

« On dirait le Sud », magazine culturel coproduit à Montpellier par Les Films d’Ici Méditerranée et France Télévisions, était l’émission la plus suivie vendredi 26 juin dernier en fin de soirée sur France 3 régions. Le 8e numéro du magazine a en effet réuni 33.000 téléspectateurs et a réalisé 9,5% de part d’audience, l’un des meilleurs scores pour un programme diffusé sur cette plage horaire sur une chaîne régionale de France 3 durant la saison 2014-2015. Une sortie en beauté et pleine de regrets pour « On dirait le Sud », que les Films d’Ici Méditerranée ont renoncé à produire à la rentrée prochaine, faute de financements. En attendant la suite et une possible renaissance ?

« On dirait le Sud » n°8, diffusé sur France 3 Languedoc-Roussillon les 26 et 27 juin 2015
contact presse : Karine Baudoin – 06 30 08 42 14.
 

On disait le Sud…


Les Films d’Ici Méditerranée vient de prendre la décision de mettre fin au magazine culturel « On dirait le Sud » coproduit avec France Télévisions et diffusé sur France 3 Languedoc-Roussillon. La maison de production audiovisuelle n’est pas en mesure, en effet, de financer de nouveaux numéros pour la rentrée.
« Nous avons fait le tour des institutions culturelles des régions Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées : les conditions économiques et politiques ne sont pas réunies pour nous permettre de produire un magazine par mois. » Serge Lalou, producteur Les Films d’Ici Méditerranée, préfère donc mettre un terme à « On dirait le Sud » pour ne pas s’engager sur un « terrain aussi mouvant ; attendons qu’il se stabilise ». Le 8e opus de l’émission, programmé les 26 et 27 juin sur France 3 Languedoc-Roussillon, sera donc le dernier. France Télévisions avait pourtant annoncé fin mai l’ouverture de sa grille de programmes pour élargir à Midi-Pyrénées, de septembre à décembre 2015, la diffusion du magazine, dans un format réduit à 26 minutes, anticipant ainsi la future région administrative.
Les Films d’Ici Méditerranée remercie chaleureusement celles et ceux qui ont soutenu cette aventure avec enthousiasme dès le début à la Région Languedoc-Roussillon, à la DRAC, à France 3 Languedoc-Roussillon, au Département de l’Hérault et au Département du Gard, à Languedoc-Roussillon Cinéma et à l’Institut Jean Vigo (Perpignan). La société de production remercie enfin les réalisatrices et réalisateurs avec qui elle a travaillé, celles et ceux qui, d’une façon ou d’une autre, ont contribué au magazine ainsi que l’équipe qui a conçu, accompagné et réalisé les huit numéros de « On dirait le Sud ».

contact presse : Karine Baudoin – 06 30 08 42 14.
 

L’Histoire et les histoires dans « On dirait le Sud » le 26 juin 2015

Dernier opus de la saison pour « On dirait le Sud », magazine culturel produit par Les Films d’Ici Méditerranée et France Télévisions. Rendez-vous sur France 3 Languedoc-Roussillon les 26 et 27 juin. De châteaux en refuges, de camps et places fortes en maisons du bonheur, sept films montrent le Sud des constructions et des paysages, nous rappellent l’Histoire, nous livrent des histoires. Ce numéro 8 sera suivi, le 26 juin, de la rediffusion de « On dirait le Sud » n°4.
Première étape au camp de Rivesaltes, où l’on s’apprête à honorer la mémoire des prisonniers juifs, espagnols et nord-africains. Un Mémorial ouvrira à l’automne : sa directrice, l’architecte et un historien croisent leurs regards sur ce futur espace qui doit être à la hauteur de l’Histoire. « On dirait le Sud » part ensuite à la rencontre de deux plasticiens dans la Villa Laurens, à Agde. Leurs œuvres vont habiller un salon de musique devenu impossible à restaurer. Plus à l’Est, le quartier Antigone de Montpellier, son architecture néo-classique signée Ricardo Bofill. La réalisatrice capte la parole des habitants et les réactions des visiteurs sur ce quartier inventé devenu vrai lieu de vies. Loin de la ville, nous partons alors dans les Cévennes gardoises visiter la maison du designer Pierre Paulin, expression d’un art de vivre fondé sur la recherche de l’équilibre, de la douceur et de la paix. Destination suivante, l’abbaye d’Aniane dans la vallée de l’Hérault. Le paysagiste japonais Kinya Maruyma, en résidence d’artiste, dessine un jardin dans cette ancienne abbaye bénédictine devenue au 19e siècle un centre pénitentiaire pour enfants. Le patrimoine culturel, ce sont aussi les traditions. « On dirait le Sud » en témoigne dans un film consacré aux arènes démontables installées, le temps d’une corrida ou d’une course camarguaise, dans les villages du Gard et de l’Hérault. Le magazine revient dans les Pyrénées-Orientales pour un final au Château de Salses en compagnie du plasticien et cinéaste Ange Leccia venu présenter des vidéos emblématiques de son travail sur les murs de la forteresse.
Diffusion : 26 juin 2015 à 0h15 • Rediffusion : 27 juin à 15h20.

« On dirait le Sud » à l’échelle de la grande région à la rentrée
Les Films d’Ici Méditerranée et France Télévisions ont produit et diffusé plus de 50 films depuis septembre 2014. Le magazine « On dirait le Sud » a permis aux téléspectateurs de France 3 Languedoc-Roussillon de découvrir une soixantaine de thèmes culturels régionaux, aussi abordés dans des films d’archive. Ce travail montre que l’on peut concilier création et accompagnement de l’actualité culturelle et patrimoniale. Chaque film est le récit d’une enquête, d’une rencontre, d’une passion.
« On dirait le Sud » revient à la rentrée, chaque mois, dans un format de 26 minutes plus adapté aux propositions des auteurs-réalisateurs(trices). Surtout, il gagne en audience avec une diffusion élargie à Midi-Pyrénées : la fusion culturelle anticipe la fusion administrative des deux régions.

 

// Sommaire du numéro 08 • juin 2015 //

Programmation 26 juin 2015 à 0h15 • Rediffusion 27 juin à 15h20 • Durée : 52 mn.
Programmation exceptionnelle : « On dirait le Sud » n°4 rediffusé le 26 juin à la suite du n°8.
Mémoires vives – de Marie Poitevin
Le camp de Rivesaltes battu aux quatre vents est un témoin d’une histoire de France marquée par les déplacements de populations (Républicains espagnols, Juifs, Harkis…). Longtemps prévu à la démolition, il est aujourd’hui devenu un enjeu mémoriel. L’architecte Rudy Ricciotti, l’historien Denis Peschanski et la directrice du Mémorial Agnès Sajaloli présentent ces enjeux et croisent leurs regards sur ce qui fut le camp plus vaste de toute l’Europe de l’Ouest. Son ouverture est prévue en octobre 2015.
La Villa Laurens, à la rencontre des arts – de Blandine Armand
La restauration du salon de musique de la Villa Laurens à Agde est très particulière. Renonçant à restaurer une œuvre trop altérée par le temps, la DRAC et les Monuments historiques ont choisi de remplacer les peintures murales par des créations contemporaines. Le film montre les artistes Ida Tursic et Wilfreid Mille en train d’installer leurs œuvres et, en quelques sorte, de ranimer l’esprit d’un lieu qui échappe ainsi à la sanctuarisation.

En traversant Antigone – de Naruna Kaplan de Macedo
Devenu quartier emblématique de Montpellier, Antigone est le fruit d’un travail porté par Ricardo Bofill, inspiré de l’architecture utopique et d’une volonté d’urbanisme forte portée par Georges Frêche. Paradoxalement, c’est en s’inspirant de l’architecture néo-classique que Riccardo Bofill ancra résolument Montpellier dans la modernité. Linéarités, perspectives, jeux de miroirs, Antigone est aussi un véritable lieu de vie, revendiquant mixité sociale et services aux habitants. Ces derniers témoignent devant la caméra, aux côtés de visiteurs étrangers.

Pierre Paulin dans les Cévennes – de Danielle Schirman
Le designer Pierre Paulin a longuement dessiné des fauteuils, cherchant depuis les années 60 les formes et les matières susceptibles d’offrir à ses contemporains l’aisance, la détente, une voie d’accès vers un bien-être dans toutes les phases actives ou contemplatives de leur quotidien. Cet admirateur de Le Corbusier a aussi mis en pratique sa recherche du bonheur dans la maison qu’il a dessinée et meublée en Cévennes. Danielle Schirman, réalisatrice de films sur le design, explore cette maison où Pierre Paulin a concentré l’ambition et la recherche de toute une vie.

Cabane en cavale – de Marie Poitevin
En résidence dans la vallée de l’Hérault, Kinya Maruyma est un artiste paysagiste qui souhaite recréer l’espace du jardin de l’abbaye bénédictine d’Aniane. Né au 8e siècle, cet ensemble roman a été durement détruit durant les guerres de religions puis utilisé à partir du 19e comme centre pénitentiaire pour enfants. La réalisatrice dévoile l’œuvre de l’artiste à travers une déambulation dans les jardins de l’abbaye autrefois jardins du directeur du bagne, en montrant comment l’art parvient à dépasser la triste mémoire du lieu.

Protéger la Fé di Biou – de Fany Vidal
Les arènes démontables qui s’installent le temps d’une corrida ou d’une course camarguaise dans les villages gardois et héraultais, sont plus qu’un simple décor saisonnier. Classées au patrimoine culturel français, elles représentent un élément paysager de la culture traditionnelle régionale.
Ange Leccia au Château de Salses – d’Anne-Laure de Franssur
Tout près de Perpignan et de la frontière espagnole, la forteresse de Salses, lieu fantastique tenant à la fois du fort militaire et du château médiéval, a cessé depuis le 17e siècle de protéger le Pays Cathare contre l’ennemi français. Témoignage de ces temps agités, la forteresse qui surplombe la Côte Vermeille est désormais investie par les artistes. Cet été, c’est le plasticien corse Ange Leccia qui expose quelques videos emblématiques de son travail, notamment Mer créée en 1991 après un séjour au Japon, à la Villa Kujoyama.

 
Téléchargez ce communiqué en PDF.
contact production : Élodie Dombre, administration de production, 06 20 67 37 04.
contact presse : Karine Baudoin – 04 67 40 36 77 – 06 30 08 42 14.
 

La culture à la télévision : mémoire, création et engagement citoyen • Débat Comédie du Livre

Dimanche 31 mai de 11h à 12h, dans le cadre de la Comédie du Livre de Montpellier, le stand Éditeurs en région accueillera une rencontre-débat sur le thème de la culture à la télévision. Au programme les témoignages de Jean-Michel Mariou (directeur de l’antenne France 3 Languedoc-Roussillon), Serge Lalou (producteur), Marie Poitevin (réalisatrice), Aurel (dessinateur de presse), François Fronty (réalisateur du magazine « On dirait le Sud ») et Nathalie Combe (directrice éditoriale du magazine). Autour du magazine culturel « On dirait le Sud », diffusé une fois par mois sur France 3 Languedoc-Roussillon, la rencontre-débat portera, entre autres, sur les programmes culturels et les publics de la télévision, et sur la façon dont ce média peut relayer les efforts faits par les institutions dans le domaine de la culture. Quatre films produits dans le cadre du magazine « On dirait le Sud » seront en libre accès sur des écrans individuels : “Biou“ de Sylvère Petit, “Les Mines d’Alès“ de Yann Sinic, “Arlette et Hadj“ de Marie Poitevin et “Les animaux totémiques“ d’Hélène Morsly.

« On dirait le Sud », seul magazine culturel de France Télévisions en région, est la première production des Films d’Ici Méditerranée, mise à l’antenne depuis septembre 2014. Serge Lalou et Anne-Marie Luccioni, associés aux Films d’Ici, ont créé Les Films d’Ici Méditerranée en 2014 à Montpellier. Cette société de production a pour vocation de repérer, produire et coproduire en fictions, documentaires, animations et productions interactives le meilleur de la production méditerranéenne, le faire connaître en France, l’accompagner artistiquement et financièrement, et l’internationaliser.
Serge Lalou conduit ce travail depuis des années au sein des Films d’Ici, comme en témoigne le récent « Eau Argentée » du réalisateur syrien Ossama Mohamed coréalisé par Simav Bedxin, produit avec Camille Laemlé et sélectionné au Festival de Cannes 2014. Filmed souhaite participer au développement de la production en Région à un moment important du processus de régionalisation. Serge Lalou continue parallèlement son activité de producteur au sein des Films d’Ici.
Contact production : Élodie Dombre, Les Films d’Ici Méditerranée, 06 20 67 37 04.
Téléchargez ce communiqué-invitation en PDF.
Contact presse : Karine Baudoin, 06 30 08 42 14.
 

La culture en tous lieux : « On dirait le Sud » 23 mai 2015

La culture, c’est toujours une histoire de rencontres. Ça vous bouleverse parfois,
et ça se passe dans des lieux souvent inattendus…

Les Films d’Ici Méditerranée et France Télévisions proposent le 7e numéro de leur magazine culturel « On dirait le Sud » sur France 3 Languedoc-Roussillon le 23 mai prochain. Huit courts documentaires explorent l’art et le patrimoine en région, témoins du dynamisme et du métissage de sa culture. « On dirait le Sud » nous entraîne d’abord au Pont du Gard, où se retrouvent des joueurs de hautbois et d’instruments d’harmonie venus du Maroc, d’Espagne et du Languedoc. Au sein de l’abbaye de Valmagne, le médiéviste Gérard Zucchetto livre sa vision intemporelle et lyrique de l’art des troubadours. Nous poussons ensuite les portes de la maison de vacances de l’architecte Muchir à Canet dans les Pyrénées-Orientales, avant de retrouver la chorégraphe Mathilde Monnier dansant avec une jeune autiste dans un film d’archive de 1998. « On dirait le Sud » a aussi rencontré Bruno Roy, fondateur de la maison d’édition Fata Morgana, à l’occasion d’une exposition anniversaire au Musée Paul Valéry de Sète. Les réalisateurs nous transportent enfin dans des lieux inattendus : le lycée Mermoz de Béziers, classé monument historique du XXe siècle, les carrières de Saint-Pons de Thomières et le lycée hôtelier Georges Frêche pour lequel la designer Matali Crasset a créé d’immenses fouets de cuisine végétaux.
Diffusion : 23 mai 2015 à 15h20.
Fata Morgana : le goût de l’esprit
Bruno Roy dirige les éditions Fata Morgana depuis 50 ans. Un anniversaire célébré par le Musée Paul Valéry de Sète jusqu’au 24 mai avec une exposition de livres, de manuscrits et d’œuvres d’artistes ayant collaboré avec la maison d’édition. Parmi eux Max Ernst, Jean Dubuffet, Alecos Fassianos… « On dirait le Sud » rend hommage à sa manière à Fata Morgana, une semaine avant la Comédie du Livre. Christine Baudillon filme Bruno Roy chez lui. Il a publié 1500 titres – récits, poésies, nouvelles et essais – en instaurant à chaque fois un dialogue à trois entre éditeur, auteur et illustrateur. Il évoque Foucault, Deleuze, Leyris et Lévinas, mais aussi Julien Gracq qu’il a mis 40 ans à avoir au catalogue, ou encore Bacon avec qui il aurait tant voulu faire un livre… Bruno Roy a baptisé sa maison d’édition Fata Morgana, emprunt au poème d’André Breton : il réédite cette œuvre pour le cinquantenaire, illustrée par Pierre Alechinsky.

« On dirait le Sud », seul magazine culturel de France 3 Région
Serge Lalou et Les Films d’Ici Méditerranée coproduisent avec France Télévisions le seul magazine culturel existant sur une antenne de France 3 Région. Émission mensuelle de 52 mn, « On dirait le Sud » est placée sous la direction éditoriale de Nathalie Combe assistée de Delphine Lalou. Elle se compose de 8 films courts de 6 à 8 mn commandés à des auteurs-réalisateurs de la région Languedoc-Roussillon. Chaque épisode est conçu comme une entité, avec son rythme propre, un sommaire qui présente en images les films de l’épisode et une voix off qui incarne le ton du magazine (la voix 2015 est celle de Jean-Michel Mariou, délégué France 3 Languedoc-Roussillon). La volonté de François Fronty, auteur-réalisateur, est de « filmer de façon remarquable des réalités culturelles remarquables, faire découvrir et diffuser la culture sous toutes ses formes. »
 

// Sommaire du numéro 07 – Mai 2015 //

Programmation 23 mai 2015 à 15h20
Durée : 52 mn.

Hordae Nostrum, de Boris Garavini et les Films Invisibles
Au Pont du Gard a lieu une des rencontres les plus passionnantes du printemps : des musiciens amateurs de hautbois venus du Maroc, d’Espagne et du Languedoc se retrouvent pour jouer ensemble. Cet événement attire la foule, et permet un exceptionnel mélange des cultures.

Troubadours, de Jeremiah
Depuis plus de vingt ans, le médiéviste Gérard Zucchetto déchiffre les manuscrits et partitions médiévales pour maintenir vivant l’art des troubadours occitans. Il forme en 2000, avec 15 artistes, le Troubadour Art Ensemble qui maintient un esprit non pas médiéval mais intemporel, celui de chercher et questionner le monde. Trobar veut dire « art de trouver », art de trouver la rime, le vers et finalement le « canso », poème lyrique occitan, né au XIIe, qui sera porté par des instruments traditionnels et contemporains.
Férid Muchir : l’esprit du lieu, de Chantal Marchon
Le Label XXe et son logotype ont été créés dans le but d’identifier et de signaler à l’attention du public les immeubles ou territoires inscrits aux monuments historiques. Début janvier la commission nationale a classé au titre des monuments historiques la maison de vacances de Muchir à Canet. Férid Muchir, architecte de la première moitié du XXe siècle, a pensé les imbrications entre espaces privés et publics dans les maisons individuelles s’inscrivant dans une problématique méditerranéenne très ancienne. Il récuse aussi la linéarité des façades urbaines et multiplie les jeux de courbes et d’élévations inégales.

Bruit blanc, de Valérie Urréa et Mathilde Monnier
C’était il y a 17 ans. Quand elle dirigeait Montpellier Danse, la grande chorégraphe Mathilde Monnier a dansé avec une jeune autiste, véritable danseuse spontanée. Le festival recommence en juin, la danse continue de nous faire bouger, dans nos corps et dans nos têtes.
Fata Morgana, de Christine Baudrillon
Le musée Paul Valéry célèbre les 50 ans d’existence de la maison d’édition Fata Morgana. « Un goût du livre », du beau livre, que Bruno Roy porte depuis 1965 et dont témoignent le millier de publications nées au sein de cette maison. André Breton y côtoie Pierre Alechinsky, Bernard Chambaz, Jean-Pierre Schneider dans une volonté commune, mêler leurs traits sur ces pages. Au-delà du beau, Christine Baudillon saisit dans son film la force fondamentale de Fata Morgana : le goût de l’esprit.
Sur les ailes de Mermoz, de Naruna Kaplan de Macedo
Classé monument historique en 2002 au titre d’Architecture XXe siècle, le lycée Mermoz de Béziers est le fruit d’une collaboration entre Pierre Jeanneret, architecte et cousin de Le Corbusier, Charlotte Perriand, designer, Jean Prouvé, ferronnier. Ainsi les principes du Corbusier ont été appliqués ici non pour des particuliers, mais pour répondre aux besoins d’une communauté scolaire. Toiture en ailes d’avion et mobilier design prolongent ce travail architectural au service de l’apprentissage professionnel.
Les carrières de Saint-Pons de Thomières, de Manuel Deiller
C’est l’histoire d’un village construit tout près d’une carrière de marbre. Depuis l’antiquité, la pierre l’a nourri, et le village n’a cessé de cultiver ses carrières. Ici, on célèbre avec passion les fruits de cette union, avec la certitude que depuis des générations, les hommes et les femmes ont tout, sauf un cœur de pierre.

Émulsion, une réception, de Christine Baudrillon
Dans le cadre du 1% artistique, Matali Crasset a réalisé une oeuvre à l’intérieur du lycée hôtelier Georges Frêche signé de l’architecte italien Massimiliano Fuksas. L’œuvre « Émulsion » est dédiée au fouet de cuisine, instrument de la transformation culinaire dont le design est retravaillé, détourné pour proposer d’immenses fouets végétaux et verdoyants structurant l’espace d’accueil du lycée. Le réalisateur peut pousser son regard vers la réception des lycéens et personnels du lycée afin de confronter l’artiste au public qui vit l’oeuvre au quotidien.

Télécharger ce communiqué en PDF.
contact presse : Karine Baudoin – 04 67 40 36 77 – 06 30 08 42 14.
 

La culture bouscule les idées reçues dans « On dirait le Sud » le 24 avril

Au-delà des règles d’un établissement scolaire ou de la mauvaise réputation d’un quartier, au-delà des croyances et des traditions, la culture bouscule les idées reçues dans « On dirait le Sud ».

Rendez-vous sur France 3 Languedoc-Roussillon les 24 et 25 avril 2015 pour découvrir le 6e numéro du magazine culturel « On dirait le Sud ». Au sommaire, sept courts documentaires consacrés à l’art et au patrimoine en région, co-produits par les Films d’Ici Méditerranée. Les réalisateurs ont filmé l’irruption déstabilisante et libératrice d’artistes du théâtre, de la chanson et du cirque dans un lycée alésien. Ils ont poussé la porte de la Casa Musicale à Perpignan où d’autres artistes transmettent leur amour du chant et de la musique à des jeunes du quartier Saint-Jacques. Ils nous invitent ensuite en Pays minervois, à l’écoute de la Mal Coiffée, un groupe de jeunes femmes qui réinvente l’art de la polyphonie occitane. « On dirait le Sud » fait alors une incursion dans l’Hérault pour nous confronter aux toiles, dessins et photographies de quatre peintres et plasticiennes qui exposent au Centre Régional d’Art Contemporain de Sète, puis pour assister à la préparation du groupe montpelliérain de hip hop Submarin Crew qui participera à sa première « Battle Of The Year France » le 23 mai. Le magazine revient aussi sur la construction, dans les années 60, de l’église Saint-Dominique, surprenante nef de béton dans les quartiers Est de Nîmes. Il s’achève à Narbonne, où le dessinateur Toma Dutter invite des lycéens à se servir de leur cerveau intuitif…
Diffusions : 24 avril à 0h15, 25 avril à 15h20, France 3 Languedoc-Roussillon.
L’énergie communicative des artistes
Hip hop, rumba catalane, salsa gitane, slam… À la Casa Musicale de Perpignan, les artistes professionnels travaillent et transmettent leur énergie positive aux jeunes du quartier. « Tu veux régler un différend ? Tu le fais au micro, aux platines ou dans un cercle en dansant ! » Laure Bourdon Zarader filme ainsi les responsables du lieu, les artistes et les jeunes à l’œuvre d’une patiente construction de soi, avec les autres. On retrouve la même envie de donner chez les trublions qui bousculent les habitudes des élèves du lycée Jean-Baptiste Dumas à Alès : invitation, incitation à oser se servir de son corps, de sa voix, à s’exprimer à travers le théâtre ou le chant. Souffle de liberté et de création dans le respect mutuel dont témoigne Boris Garavini. On se prend alors à rêver d’un système éducatif qui permettrait enfin cela, la construction d’une solidarité par l’épanouissement individuel.
« On dirait le Sud », seul magazine culturel de France 3 Région
Serge Lalou et Les Films d’Ici Méditerranée coproduisent avec France Télévisions le seul magazine culturel existant sur une antenne de France 3 Région. Émission mensuelle de 52 mn, « On dirait le Sud » est placée sous la direction éditoriale de Nathalie Combe assistée de Delphine Lalou. Elle se compose de 8 films courts de 6 à 8 mn commandés à des auteurs-réalisateurs de la région Languedoc-Roussillon. Chaque épisode est conçu comme une entité, avec son rythme propre, un sommaire qui présente en images les films de l’épisode et une voix off qui incarne le ton du magazine (la voix 2015 est celle de Jean-Michel Mariou, délégué France 3 Languedoc-Roussillon). La volonté de François Fronty, auteur-réalisateur, est de « filmer de façon remarquable des réalités culturelles remarquables, faire découvrir et diffuser la culture sous toutes ses formes. »
 

// Sommaire du numéro 06 – Avril 2015 //

Programmation le 24 avril 2015 à 0h15
Rediffusion le 25 avril 2015 à 15h20
Durée : 52 mn.
Des artistes au lycée de Boris Garavini et les Films Invisibles
Pendant cinq jours, au début du mois de mars et à l’initiative du Théâtre du Cratère, le lycée Jean-Baptiste Dumas à Alès est littéralement envahi par les artistes de théâtre, chanson, cirque contemporain. Le film de Boris Garavini décrit cette irruption foisonnante dans l’enceinte de l’institution scolaire.
La Casa Musicale à Perpignan de Laure Bourdon Zarader
Installée dans un quartier gitan de Perpignan, ville exposée à des tensions importantes entre différentes communautés, La Casa Musicale contribue à une meilleure mixité sociale par la création de concerts dédiés aux Musiques du Monde et aux Musiques actuelles. Le film raconte la démarche d’un lieu qui associe étroitement culture et lien social. À la Casa Musicale, les artistes travaillent et transmettent aux jeunes dans des ateliers de hip hop, de rumba catalane, de salsa ou encore d’écriture de slam.

La Mal Coiffée de Manuel Deiller
Des jeunes femmes vivant dans le Minervois ont créé en 2003 un groupe de polyphonie, La Mal Coiffée, pour interpréter des chants traditionnels où poésie et langue occitane réinventent un répertoire populaire. Qui sont ces femmes qui réussissent à s’inscrire de façon contemporaine dans un terroir culturel et linguistique en évitant le risque passéiste et régionaliste, en l’universalisant ?

Chair, Magenta, Le bleu du ciel, Figures de Christine Baudillon
Une exploration du travail de quatre artistes exposées depuis février au Centre Régional d’Art Contemporain de Sète : les peintures et tirages numériques grand format de Nina Childress, les tableaux et le wall painting de Sylvie Fanchon, les photographies et performances d’Enna Chaton, les dessins au crayon, autoportraits numériques et vidéos de Mïrka Lugosi.
Submarin Crew de Manuel Deiller
Groupe émergent de la scène hip hop, le crew Submarin prépare activement, à Montpellier, l’événement phare de l’année : les Battles, un championnat où les équipes rivalisent dans le rythme et l’acrobatie avec la théâtralité qui caractérise la discipline.

La Nef du Salut de Raymond Achilli
Dans un quartier de Nîmes aux constructions géométriques, un édifice bâti en forme d’amande avec des blocs de béton préfabriqués, questionne. Sur sa façade principale, aucun signe ostentatoire religieux connu. Seuls une nef franchit les flots et quelques poissons gravés dans le béton nagent au pied d’un pilier alors qu’à l’extrémité de celui-ci, une croix de Camargue ferre les cieux. En fait, cette alliance entre les gardians et les pêcheurs de la région est le symbole du Salut dans la religion catholique. C’est ainsi que l’architecte Joseph Massota qui souhaitait « bâtir une église en béton avec beaucoup de lumière, de verre », a conçu l’église Saint-Dominique, commandée par l’évêché et inaugurée le 13 décembre 1964.

Carnets de Jean-Baptiste Durand
Rencontre avec le dessinateur Toma Dutter, en résidence au lycée du Docteur Lacroix à Narbonne. Chaque année, la Région et la DRAC portent de nombreuses résidences d’artistes dans les établissements scolaires dans le but de promouvoir l’art contemporain, de le rendre plus accessible par le biais des artistes eux-mêmes. Pour les élèves il s’agit de faire un pas de côté par rapport aux autres enseignements et de travailler durant quelques semaines avec un artiste qui propose de sortir de l’intentionnalité et du cadre scolaire.
contact production : Élodie Dombre, 06 20 67 37 04.
contact presse : Karine Baudoin – 06 30 08 42 14. Journalistes, demandez vos codes d’accès privés pour découvrir le magazine en avant-première presse.
Documents en téléchargement :
• communiqué de presse,
• dossier de presse 2015.
 

La culture donne de la voix dans « On dirait le Sud » le 27 mars

Voix d’artistes ou d’anonymes, cris ou confidences, chants ou grondements.
Voix qui se souviennent de paysages et de rencontres…
La culture donne de la voix le 27 mars dans « On dirait le Sud ».


France 3 Languedoc-Roussillon diffuse le 5e numéro du magazine culturel « On dirait le Sud » les 27 et 28 mars 2015. Co-produite par les Films d’Ici Méditerranée, l’émission propose huit courts documentaires consacrés à l’art et au patrimoine en région. Cette nouvelle édition s’ouvre sur la Fête de l’Ours, célébration populaire traditionnelle à Prats de Mollo en Vallespir. Elle invite ensuite à une série de rencontres singulières dans l’Hérault. Au Musée Régional d’Art Contemporain de Sérignan d’abord, où Pierre Bismuth évoque le sens de sa recherche plastique. À Lodève ensuite, avec un hommage au Festival Les Voix de la Méditerranée. « On dirait le Sud » a aussi suivi Agnès Varda à Saint-Aunès, sur les lieux du tournage de Sans toit ni loi avant d’explorer, grâce à un film d’archive inédit, les coulisses de la construction du décor des Amants du Pont Neuf, près de Lansargues. Autres souvenirs précieux, ceux des rapatriés d’Algérie recueillis par des journalistes radio ici près de Montpellier, là à Lodève. Même Dimoné, le rockeur, passe du chant à la confidence, retour sur les lieux de son enfance à La Paillade. L’émission s’achève en compagnie d’enfants de la Maison d’Enfants Bon Secours de Montpellier, qui préparent un spectacle de cirque où il est question de valises et de trésors…
Diffusions : 27 mars à 0h15, 28 mars à 15h20, France 3 Languedoc-Roussillon.
Agnès Varda, voix libre du cinéma
« Quand je prépare un film, les paysages ont beaucoup d’importance… » Le 22 janvier dernier, Agnès Varda est revenue sur la petite colline aux Deux-Cyprès, à Saint-Aunès, 30 ans après le tournage de Sans toit ni loi. Les zones commerciales ont mangé les vignobles mais les cyprès sont encore là, bien droits, comme ses souvenirs. « C’est l’histoire d’une fille qui marche, Mona, et qui parle peu » : Agnès Varda se remémore « l’air naturellement révoltée » de Sandrine Bonnaire, « une  interprète qui incarnait complètement un personnage inventé ». Sur ce qui a servi de tombeau végétal à la jeune Mona, la réalisatrice rend hommage à l’indépendance et à la solitude de l’écrivain Nathalie Sarraute, rappelant la nécessité, au cinéma comme en littérature, de « travailler le ressenti ». Yann Sinic capte ainsi la soif inaltérée de liberté d’Agnès Varda, son indépendance d’esprit, la volonté de n’appartenir « à aucun groupe, à aucune loi ».
L’initiative de cet entretien avec Agnès Varda revient à Languedoc-Roussillon Cinéma. Le film Sans toit ni loi est ressorti en 2014, dans une version restaurée. Il sera visible au festival Itinérances d’Alès le 28 mars prochain.
« On dirait le Sud », seul magazine culturel de France 3 Région
Serge Lalou et Les Films d’Ici Méditerranée coproduisent avec France Télévisions le seul magazine culturel existant sur une antenne de France 3 Région. Émission mensuelle de 52 mn, « On dirait le Sud » est placée sous la direction éditoriale de Nathalie Combe assistée de Delphine Lalou. Elle se compose de 8 films courts de 6 à 8 mn commandés à des auteurs-réalisateurs de la région Languedoc-Roussillon. Chaque épisode est conçu comme une entité, avec son rythme propre, un sommaire qui présente en images les films de l’épisode et une voix off qui incarne le ton du magazine (la voix 2015 est celle de Jean-Michel Mariou, délégué France 3 Languedoc-Roussillon). La volonté de François Fronty, auteur-réalisateur, est de « filmer de façon remarquable des réalités culturelles remarquables, faire découvrir et diffuser la culture sous toutes ses formes. »
 

// Sommaire du numéro 05 – Mars 2015 //

Programmation le 27 mars 2015 à 0h15
Rediffusion le 28 mars 2015 à 15h20
Durée : 52 mn.
La Fête de l’Ours, de Jean-Marie Téno
La légende veut qu’un ours ait enlevé une jeune bergère. Traqué par les chasseurs, l’ours après s’être vaillamment défendu, fut capturé et la jeune fille sauvée. On ramena l’ours sur la place du village où il fut rasé. Humilié, mais « plus humain », l’ours accomplit alors différents travaux et tâches pour le compte des villageois. Cette histoire est devenue un rituel du passage à la vie adulte. Les jeunes hommes se déguisent en ours et parcourent le village pour marquer les jeunes filles en âge de se marier. Capturés par les chasseurs, ils sont lavés et rasés puis on leur apprend à danser, manger et boire. Le réalisateur s’intéressera à la portée ethnologique de cette fête célébrée en Vallespir dans les Pyrénées et brossera des portraits de jeunes gens participant à ce parcours initiatique.

Pierre Bismuth, de Christine Baudillon
Artiste plasticien diplômé des Arts Décoratifs, scénariste récompensé d’un Oscar pour sa collaboration au film de Michel Gondry, Eternal Sunshine of the Spotless Mind, Pierre Bismuth a réalisé, pour le Musée Régional d’Art Contemporain de Sérignan, une exposition où il associe art contemporain et cinéma, où il prolonge sa conception du réel comme support de nos fantasmes. Au moment du décrochage de son exposition, Christine Baudillon revient avec lui sur sa recherche plastique.
Les Voix de la Méditerranée, de Marie Poitevin
Depuis 17 ans, Les Voix de la Méditerranée accueille à Lodève de nombreux poètes des pays du bassin méditerranéen. Chaque année pendant 5 jours, des dizaines de milliers de personnes viennent rejoindre les Lodévois pour une seule et même cause : lire des poèmes sous le soleil de juillet. En cette période de restrictions budgétaires, nous rendons un hommage à ce festival, en diffusant des morceaux choisis des années 2013 et 2014.
Agnès Varda, de Yann Sinic
La sortie en version restaurée du film d’Agnès Varda, Sans toit ni loi, 1985, a donné l’idée à Languedoc-Roussillon Cinéma d’organiser un entretien avec la réalisatrice sur les lieux du tournage, à l’emplacement des Deux Cyprès, près de Saint-Aunès. Ce topos est le deuxième personnage du film avec Mona, incarnée par Sandrine Bonnaire, jeune femme dont on suit l’errance dans un flash back des derniers jours de son existence. Varda revient sur ce tombeau à ciel ouvert dans lequel on retrouvera le corps de la jeune femme et nous livre sa soif inaltérée de la liberté.
Le Pont Neuf des Amants, de Chantal Marchon (archive)
Pour les besoins du tournage des Amants du Pont-Neuf, le chef décorateur Michel Vandestien avait recréé, dans l’arrière-pays de Montpellier, le Pont-Neuf et les quais de la Seine. Filmant le travail du décorateur dans cette entreprise démesurée, qui faillit entrainer la faillite du film et des sociétés de production, cette archive inédite de Chantal Marchon nous replonge dans les coulisses d’une création unique dans l’histoire du cinéma français.

Être sans rivages, de Marie Poitevin
Il s’agit d’un formidable projet de recueils de témoignages audios à l’échelle d’une région. Tout à tour les Républicains espagnols, les mineurs et les rapatriés de la guerre d’Algérie ont été écoutés, questionnés et enregistrés, constituant une base de données essentielle pour l’Histoire. Marie Poitevin a travaillé sur cette démarche ethnologique et mémorielle pour en restituer la richesse patrimoniale et rappeler que la Guerre d’Algérie n’a pas encore connu le travail mémoriel nécessaire.

Dimoné, de Laure Pradal
Avant sa participation au festival Printival de Pézenas en avril prochain, le chanteur et compositeur rock Dimoné expose son rapport à la musique et au public. Il revient sur les lieux de son enfance dans le quartier de La Paillade, puis au bord de l’étang de l’Or où il composa ses premières chansons.
Dans la gueule du Cirque, d’Hélène Morsly
Une histoire de valises qu’on emporte avec soi. Des enfants placés en Maison d’enfants à caractère social, dont on imagine qu’ils ont avec eux cet objet, rangé dans un coin de leur chambre, prêt à saisir pour aller, les fins de semaine ou les vacances, retrouver leur famille. Un objet récurrent, aussi, dans l’univers du cirque. Une valise et des trésors dedans. Fabien Coulon, membre de la Cie BlaBla productions et créateur du spectacle Dans la gueule du Gnou, anime un atelier cirque avec des enfants de la Maison d’Enfants Bon Secours de Montpellier. Quelques heures passées ensemble pour créer un petit spectacle présenté au Domaine d’Ô devant les familles, les éducateurs, les amis.

contact production : Élodie Dombre, 06 20 67 37 04.
contact presse : Karine Baudoin – 06 30 08 42 14. Journalistes, demandez vos codes d’accès privés pour découvrir le magazine en avant-première presse.
Document en téléchargement :
communiqué de presse,
dossier de presse 2015.
 

Culture • « On dirait le Sud » saison 2015 sur France 3 Languedoc-Roussillon

7 janvier 2015 – 27 février 2015 • À quoi bon la culture, cette autre idée du Sud ?
Parce que c’est la seule façon de résister, répondent les artistes et « On dirait le Sud ».

En 2015, le magazine « On dirait le Sud » propose de nouvelles rencontres singulières avec la culture et le patrimoine régional sur l’antenne de France 3 Languedoc-Roussillon. Le prochain numéro, programmé le 27 février, conduira les téléspectateurs dans les bureaux de trois dessinateurs de presse à Montpellier, Pérols et Nîmes, dans les ateliers de la Manufacture nationale de la Savonnerie à Lodève, sur le chantier de fouilles de l’abbaye de Saint-Gilles, dans les coulisses du Centre Dramatique National de Montpellier et du Théâtre de Narbonne. Après un hommage au photographe Lucien Clergue, le parcours s’achève sur scène à Nîmes à Paloma et sur les Causses cévenols avec Piers Faccini.
Après le drame de Charlie Hebdo
« Ce soir-là nous sommes une dizaine de jours après le traumatisme de début janvier. Comment ne pas y penser ? Comment ne pas l’évoquer » interroge la voix off du documentaire de Yann Sinic sur Rodrigo Garcia, le nouveau directeur du Centre dramatique national de Montpellier : « À quoi cela sert-il de faire du théâtre, du cinéma, dans un tel désenchantement ? » Le numéro 4 de « On dirait le Sud » porte l’empreinte de l’actualité dramatique du début d’année, communique le doute qui assaille les artistes autant que leur pugnacité, la vivacité d’un coup de crayon.
Ainsi Laure Pradal a-t-elle filmé trois dessinateurs de presse en Languedoc-Roussillon : Aurel, Eddie Pons et Roland Hours. Ils lui font part de leur processus créatif, de leur quête d’idées. Au fil des planches, des références aux attentats perpétrés au sein de la rédaction de Charlie Hebdo… Aurel commente une illustration intitulée « Monsieur Tignous, éleveur de dessinateurs » : « Tu lui montrais tes dessins, il te disait que c’était nul et pourquoi c’était nul. Tignous était quelqu’un qui acceptait de prendre le temps de discuter. » Roland Hours s’étonne : « Quand je travaillais à l’Evénement du Jeudi, on était plus libre que maintenant ! »
Cinq volets jusqu’à l’été
L’aventure se poursuit en 2015 pour le magazine culturel « On dirait le Sud » coproduit par Les Films d’Ici Méditerranée (Montpellier) et France Télévisions. Les trois premiers numéros diffusés à l’automne ont donné le ton et affirmé, selon le producteur Serge Lalou*, « la nécessité d’ouvrir des espaces télévisuels pour la création et le nécessaire cofinancement de la télévision publique régionale par les collectivités territoriales. » Soutenu par la Région et la DRAC notamment, « On dirait le Sud » donne rendez-vous aux téléspectateurs les 27-28 février, 27-28 mars et 24-25 avril, à 0h15 et 15h20. Deux autres numéros seront programmés en mai et juin.
Le seul magazine culturel de France 3 Région
Émission mensuelle de 52 mn diffusée par France 3 Languedoc-Roussillon, « On dirait le Sud » est le seul magazine culturel existant sur une antenne de France 3 Région. Placé sous la direction éditoriale de Nathalie Combe assistée de Delphine Lalou, le magazine se compose de 8 films courts de 6 à 8 mn commandés à des auteurs-réalisateurs choisis en fonction de leur connaissance du sujet et de leur inscription dans la région. Chaque épisode est conçu comme une entité, avec son rythme propre, un sommaire qui présente en images les films de l’épisode et une voix off qui incarne le ton du magazine (la voix 2015 est celle de Jean-Michel Mariou, délégué France 3 Languedoc-Roussillon). La volonté de François Fronty, auteur-réalisateur, est « de filmer de façon remarquable des réalités culturelles remarquables, faire découvrir et diffuser la culture sous toutes ses formes. »
* Serge Lalou et Anne-Marie Luccioni, associés aux Films d’Ici, ont créé en juillet 2014 à Montpellier une nouvelle société de production, Les Films d’Ici Méditerranée (Filmed). « On dirait le Sud » est leur première production, mise à l’antenne en septembre 2014.
Page Facebook de l’émission :
https://www.facebook.com/pages/On-dirait-le-Sud/796139110428797


// Sommaire du numéro 04 – Février 2015 //

Programmation : 27 février 2015 à 0h15.
Rediffusion : 28 février 2015 à 15h20.
Durée : 52 mn.
Contact production : Élodie Dombre, administration de production, 06 20 67 37 04.
Des dessinateurs de presse, de Laure Pradal
Après l’émotion suscitée par l’assassinat des dessinateurs de Charlie Hebdo, Laure Pradal filme les dessinateurs politiques installés en Languedoc-Roussillon : Aurel, Eddie Pons et Roland Hours, qui dessinent pour des journaux politiques ou d’information (Le Monde, Politis) en parallèle de leur travail de dessinateur de BD. Comment travaillent-ils au quotidien ? Qu’est-ce qui fait l’essence de leur métier ?

L’aventure au long cours, de Marie Poitevin
Cet atelier de création de tapis est situé aux abords de la ville de Lodève, dans un bâtiment à l’écart qui abrite un trésor de savoir-faire. Il est une annexe des Gobelins. Des hommes et des femmes, appelés lissiers, travaillent patiemment sur la réalisation d’ouvrages contemporains ou de reproductions de tapis anciens. Ici la rentabilité n’existe pas. Il n’y a pas de contraintes de temps, l’ouvrage prendra plusieurs années, parfois 7 ans. Le 20 janvier 2015 a lieu « la remise d’un métier » aussi appelée la « délivrance d’un tapis » dont on coupera les chaînes après de nombreuses années d’ouvrage. La réalisatrice propose trois portraits qui témoignent de la profondeur historique de cette manufacture (née après la guerre d’Algérie pour donner du travail aux femmes harkis) et de la qualité rare du travail de ces lissiers dont les tapis orneront les ambassades, ministères et monuments historiques.

Le Cirque Poussière à Narbonne, de Jean-Marie Téno
Julien Candy est un jeune circassien formé à Montpellier, à Paris, puis à Padoue. Le film de Jean-Marie Téno suit l’installation, la mise en place et la première sur la scène du Théâtre de Narbonne de la Cie La faux populaire, une jeune compagnie de cirque contemporain, mélange de cabaret, de voltige, de chant lyrique, dans sa dernière création intitulée Le Cirque Poussière. Avec précaution, il se glissera dans ce remue-ménage de construction millimétrée du manège et de décors parfois, qui offrent le cadre à la parodie de certains classiques et à des numéros originaux de voltige, de music-hall, de manipulation et de détournement d’objets qui font partager avec les spectateurs autour du manège les émotions fortes que les artistes communiquent avec brio.
Fouilles au cloître Saint-Gilles, de Jean-Baptiste Durand
Depuis un mois, les archéologues de Mosaïques Archéologie fouillent dans le jardin du cloître de l’abbaye de Saint-Gilles, haut lieu de pèlerinage sur le chemin menant à Saint-Jacques-de-Compostelle. Début janvier, les restes de trois tombeaux monumentaux bâtis en pierre ont été découverts et sont actuellement en cours de fouille. Ils permettent de mettre en lumière la richesse historique du lieu qui ne devrait pas devenir l’otage malheureux d’une politique municipale orientée vers d’autres impératifs.

Rodrigo Garcia, de Yann Sinic
Nouveau directeur du Centre Dramatique National de Montpellier, Rodrigo Garcia apparaît comme le fer de lance du renouvellement de la proposition théâtrale de la ville. Avec un discours résolument politique sur l’action artistique, qui s’incarne dans le choix de nommer sa compagnie « Humain trop humain », le metteur en scène argentin bouscule le public en proposant un programme à l’image de la première œuvre présentée Golgotha picnic. L’angle du film sera la capacité de mener une telle politique théâtrale en créant de l’adhésion populaire.
D’abord la vie, ensuite les triomphes, de Lucien Clergue
La disparition du photographe Lucien Clergue en novembre a suscité bien des éloges et des rappels utiles dans la presse. Arlésien de naissance, c’est à lui que nous devons la création des Rencontres photographiques d’Arles. Ami de Picasso, de Cocteau, il laisse derrière lui une magnifique œuvre photographique, mais aussi des courts-métrages. Ce pan de son travail, beaucoup moins connu, va faire l’objet de projections au festival de cinéma Itinérances d’Alès 2015. Le magazine se propose de diffuser un extrait d’un des courts-métrages de Lucien Clergue, afin de le faire connaître à un public encore plus large.
Immersion à Paloma, de Laure Bourdon
À la SMAC Paloma à Nîmes, dans l’un des plus beaux lieux de musique actuelle de l’hexagone, de jeunes créateurs expérimentent de nouvelles formes de création, au croisement du cinéma, de la musique électronique et des effets spéciaux. À l’occasion de la préparation de Déjà vu, un spectacle visuel et sonore où se mêlent improvisation et immersion des spectateurs dans une narration en 3D, Laure Bourdon explore cette nouvelle tendance de la création, de mêler spectacle vivant, nouvelles technologies et performance immersive…
A New Morning, de Jeremiah et Piers Faccini
Vivant depuis plusieurs années dans les Cévennes, l’artiste cosmopolite Piers Faccini s’inspire d’une mystique des lieux pour enrichir son répertoire acoustique. Le réalisateur Jérémiah a saisi dans des plans-séquences les résonances et harmoniques qui surgissent entre des lieux aussi divers que des églises romanes et des espaces de Causses, et les chants très épurés de Piers Faccini. Une rencontre des extrêmes entre le minéral et l’onde.

 
Téléchargements :
• ce communiqué en PDF
• le dossier de presse de février 2015
Journalistes, demandez vos codes d’accès privés aux reportages en avant-première à Karine Baudoin au 06 30 08 42 14.