Du 8 février au 8 avril 2016, les associations portant un projet de lutte contre les LGBT phobies et de prévention du mal-être et du suicide des jeunes qui en sont victimes peuvent participer au concours « Initiatives contre l’homophobie et la transphobie ». Nouveauté pour cette 5e édition, Le Refuge et l’Institut Randstad ont décidé de limiter l’accès à la compétition aux actions dont le budget n’excède pas 20.000 euros, afin que les dotations représentent un soutien significatif aux projets récompensés.
Depuis son lancement en 2012, le concours Le Refuge Institut Randstad « Initiatives contre l’homophobie et la transphobie » est doté de deux Prix. L’Institut Randstad remettra un chèque de 5.000 euros au projet sélectionné par un jury de personnalités et de représentants associatifs, présidé cette année par Jane D. Hartley, ambassadrice des États-Unis en France. De leur côté, Yagg et Têtu récompenseront de 2.000 euros l’action plébiscitée par les internautes : les deux médias convieront leurs lecteurs à voter sur le site du Refuge du 11 au 17 avril. Sont éligibles au concours les projets dont le budget n’excède pas 20.000 euros, initiés en 2015 ou avant le 8 avril 2016 et qui aboutiront avant la fin de l’année.
En 2015, l’association de lutte contre l’exclusion et les discriminations liées à l’identité de genre Acceptess-T avait remporté le Prix Le Refuge Institut Randstad ; le projet musical Les Funambules avait reçu le Prix des Internautes Yagg-Têtu.

Mme Christiane Taubira avait remis les Prix du concours 2015 © Xavier Heraud Yagg
L’annonce des résultats et la remise des Prix auront lieu le 17 mai, dans le cadre de la Semaine nationale du Refuge, à la mairie du XIIe arrondissement de Paris. La présidente du jury Jane D. Hartley sera entourée de :
• Laurent Morestain, président de l’Institut Randstad
• Jean-Luc Romero, président du CRIPS IDF, de l’ADMD et d’ELCS
• Giovanna Rincon, directrice d’Acceptess-T
• Christophe Martet, directeur de la publication de yagg.com
• Adrien Naselli, journaliste et représentant de Têtu
• Antoine Boilley, secrétaire général de France 2
• Catherine Elbaz-Baratti, maire du XIIe arrondissement de Paris
• Marie-Pierre Pruvot, dite Bambi, écrivaine
• Christophe Michel, militant associatif
• Nicolas Noguier, président de l’association nationale Le Refuge
• Frédéric Gal, directeur général de l’association nationale Le Refuge
• Véronique Lesage, présidente du Fonds de Dotation Contre l’Homophobie et la Transphobie (FDCHT)
• Mehdi Aïfa, président de l’Amicale des Jeunes du Refuge
• Clio Léonard, déléguée régionale Paris/IDF de l’association nationale Le Refuge
• Karine Baudoin, attachée de presse, partenaire institutionnelle de l’association nationale Le Refuge.
Concours réservé aux associations françaises loi 1901
Le concours a lieu du 8 février au 8 avril 2016, cachet de la poste faisant foi.
Dossier complet de présentation de l’action avec pièces justificatives à renvoyer par courrier et par mail avant le 8 avril 23h59 à : Le Refuge – Concours Le Refuge Institut Randstad 2016 – 75 Place d’Acadie – 34000 Montpellier / concours@le-refuge.org.
Dossier de candidature et règlement à télécharger sur www.le-refuge.org.
Infos : 09 54 92 60 66 • concours@le-refuge.org.
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Contact presse : Karine Baudoin – 06 30 08 42 14.


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« Le sexe anime notre cerveau social »
Jesse Bering
François Girault, 29 ans, est né à Saint Nazaire (44). Avocat au Barreau de Montpellier depuis 2013, il exerce une activité d’avocat généraliste avec dominante en droit des affaires et droit immobilier. Licencié en Droit et Sciences Politiques de l’Université de Nantes en 2007, il obtient son Master 2 Professionnel Contentieux Judiciaires en 2009 à l’Université Montesquieux de Bordeaux. Major à l’examen d’entrée de l’École des Avocats Aliénor d’Aquitaine de Bordeaux, il prête serment en décembre 2012. Il s’installe à Montpellier en 2013 et rejoint aussitôt la Jeune Chambre Economique de Montpellier.
« Écoutons Djemila, elle nous dira où en est la guerre et ce qu’elle pense des bien-pensants qui savent si bien pleurer sur les victimes et en rire avec les criminels. » Ce conseil de Boualem Sansal, en préface de Après Charlie, sonne encore plus clair et sans appel quelques semaines seulement après les dernières atrocités commises par Daesh à Paris, horreurs qui nous somment de considérer enfin toutes celles commises au quotidien loin de nous, principalement en Afrique et au Proche-Orient. Début 2015, secouée par la mort de Charb et de ses compagnons de Charlie Hebdo, Djemila se met à l’ouvrage : « Un impératif me fouette : écris ! » Elle dit ce 7 janvier 2015, vécu à Paris en famille, et rappelle « l’esprit d’engagement d’un journal si peu ordinaire ». Elle explique que « rire de l’islam n’est pas raciste », recadre les notions d’islam, d’islamisme et d’islamophobie et dénonce autant l’autocensure des médias que l’immobilisme des gouvernements occidentaux, compromis avec l’Arabie saoudite ou le Qatar, et la « police de la pensée des élites démissionnaires. »
De Paris à son Algérie natale, de l’Égypte au Québec son pays d’adoption, Djemila Benhabib rend hommage à toutes celles et ceux qui résistent face aux idéologies totalitaires et aux accusations de blasphème : le journaliste Tahar Djaout ou le grand homme de lettres Naguib Mahfouz hier, l’écrivain Salman Rushdie ou le blogueur Raïf Badawi aujourd’hui. Car « Dieu sert toujours de paravent à la même cause politique : le pouvoir absolu, l’arbitraire, la soif de sang » de ceux qui détestent la pensée libre, la connaissance, la culture et les arts et abhorrent tout autant l’amour et le rire. Pour mettre fin à cette guerre enfin, et couper l’herbe sous le pied de l’extrême-droite, Djemila Benhabib en appelle à tous les laïques pour rappeler à l’État qu’il « ne peut être neutre par rapport aux valeurs » et que « l’intégrisme n’est pas un choix personnel dès lors qu’il nous engage tous ». Enseignement des valeurs citoyennes et universelles à tous les enfants, combat sans relâche pour la liberté de conscience et d’expression : il faut engager une « bataille idéologique, sans plus tergiverser ! »
Vive les classes vertes et les classes de neige, les voyages scolaires éducatifs, les tournois sportifs ! Les enfants se réjouissent… et les parents doivent gérer la préparation des bagages pour ne rien oublier et tout retrouver au retour. Le C-TAKI leur simplifie la vie : ce tampon encreur textile personnalisé permet en effet d’identifier les vêtements en marquant le revers de l’étiquette ou le vêtement lui-même. C’est net et sans bavure ! Inutile de laisser sécher : le linge peut aussitôt être plié et rangé, ou porté. Résistante au lavage jusqu’à 90°C, l’encre non irritante respecte la peau fragile des enfants. Économique, le C-TAKI permet de réaliser jusqu’à 1000 marquages ; il se recharge au bout de 6 mois.

