INCLUSIVE SERVICES cible de nouveaux marchés pour ses salarié·es en situation de handicap

L’entreprise adaptée ETAPE (Nîmes) filialise ses activités et devient la SAS INCLUSIVE SERVICES. Son président Christophe Paillard et son directeur Thierry Vayssettes visent un élargissement territorial de leurs activités d’entretien, de mécanique et de conciergerie. Ils entendent aussi capter de nouveaux marchés, notamment dans le secteur du développement durable.

L’association APSH 30 (entreprise adaptée ETAPE) est désormais l’associée unique de la SAS INCLUSIVE SERVICES. Avec ce nouveau statut et ce nouveau nom, son directeur Thierry Vayssettes et son équipe entendent accélérer le développement des activités de l’entreprise adaptée basée à Nîmes. « Le rapport de l’IGAS de 2019 a fait apparaitre la fragilité des EA associatives, jugées trop peu rentables » explique-t-il. « Il était capital de garantir la pérennité de nos activités et de notre mission d’accompagnement et d’insertion des collaborateurs·trices en situation de handicap. Avec INCLUSIVE SERVICES, nous avons aussi envie de donner l’impulsion en région et d’inciter les autres EA à franchir le pas. »

Principal employeur entreprise adaptée en Occitanie Est, INCLUSIVE SERVICES compte 158 salarié·es dont 117 en situation de handicap. L’EA intervient dans cinq domaines d’activité : le nettoyage de bureaux et de locaux industriels (50% du CA), l’entretien des espaces verts (30%), la mécanique automobile et horticole, la maintenance du bâtiment et le second œuvre, la conciergerie. Le chiffre d’affaires d’INCLUSIVE SERVICES, en progression, permet d’envisager ce développement externe. Il devrait atteindre 5 millions d’euros en 2023.

INCLUSIVE SERVICES étend son champs d’action et recrute

Active dans le Gard, INCLUSIVE SERVICES souhaite conquérir de nouveaux marchés dans les départements voisins du Vaucluse, des Bouches-du-Rhône et de l’Hérault. Elle a décroché ses premiers contrats en Arles et à Villeneuve-lès-Avignon. L’entreprise adaptée annonce 10 postes à pourvoir immédiatement. Depuis un an, ses dirigeant·es cherchent à recruter des salarié·es pour l’entretien et la pose de systèmes de climatisation. L’effectif de l’atelier de mécanique est insuffisant pour absorber une nouvelle activité prometteuse, la maintenance de cycles et de véhicules électriques. Enfin, INCLUSIVE SERVICES projette de créer un atelier de menuiserie pour répondre à des besoins identifiés de contenants en bois (bacs de compostage pour collectivités notamment).

Avec INCLUSIVE SERVICES, Thierry Vayssettes veut peser auprès d’un plus grand nombre d’acheteurs et les inciter à réserver des marchés aux travailleurs et travailleuses handicapé·es. Également président du réseau régional des entreprises adaptées Cap Occitanie, Thierry Vayssettes ne perd pas de vue la mission première de l’EA, l’insertion sociale et professionnelle de ses employé·es.


À propos des entreprises adaptées
La mission des Entreprises Adaptées est définie par l’article L5213-13-1 du code du travail. Elles permettent à leurs salarié·es d’exercer une activité professionnelle dans un environnement adapté à leurs possibilités, afin qu’ils·elles obtiennent ou conservent un emploi. Les Entreprises Adaptées mettent en œuvre pour leurs salarié·es un accompagnement spécifique destiné à favoriser la réalisation de leur projet professionnel, la valorisation de leurs compétences et leur mobilité au sein de l’entreprise elle-même ou vers d’autres entreprises.


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Contact presse : Karine Baudoin, 06 30 08 42 14.

« Les entreprises adaptées comptent dans l’économie régionale » rappelle Cap Occitanie à l’écosystème entrepreneurial toulousain

Avec plus de 33 M de chiffre d’affaires cumulé et 700 salariés, le réseau d’entreprises adaptées Cap Occitanie est un acteur territorial de poids. Il fera entendre sa voix aux entreprises et aux institutions du Toulousain le 24 novembre 2022 à l’occasion de la 14e édition de ses Rencontres « Entrepreneurs et Solidaires ». Cette soirée se déroulera pour la première fois dans l’Ouest de l’Occitanie où l’association est encore peu représentée.

Thierry Vayssettes, président du réseau régional d’entreprises adaptées Cap Occitanie, convie les entrepreneurs, les représentants des collectivités territoriales, les élus locaux et les associations à la soirée annuelle du réseau qui aura lieu le 24 novembre 2022 à Plaisance-du-Touch, au Mas Tolosa. Cap Occitanie présentera ses actions à l’écosystème entrepreneurial toulousain et ouvrira le débat sur les performances des entreprises adaptées et sur leurs pespectives de développement. Cap Occitanie distinguera également à cette occasion une sélection d’entreprises adhérentes.

Travailler dans un esprit de partage pour être plus fort ensemble

« CAP Occitanie a pour objectif de promouvoir l’insertion sociale et professionnelle des personnes en situation de handicap auprès des entreprises et des collectivités territoriales soumises à l’obligation d’emploi des travailleurs handicapés (OETH) » rappelle Thierry Vayssettes. « Nous avons particulièrement à cœur de fédérer les structures entre elles afin de les faire travailler ensemble. »

Cap Occitanie rassemble ainsi une vingtaine d’entreprises adaptées qui emploient 700 salariés dont 600 en situation de handicap et représentent un chiffre d’affaires cumulé de plus de 33 millions d’euros. Le réseau vient de créer une filiale commerciale, Covaldi-Groupe, pour répondre de façon cohérente aux demandes de devis, proposer le ou les prestataires adéquats parmi ses adhérents, mettre en relation des entreprises du milieu ordinaire ou des grands comptes avec des entreprises adaptées locales lors de demandes de co-traitance…

Renforcer le maillage des adhérents et des clients à l’Ouest de l’Occitanie

L’association Cap Occitanie s’est développée majoritairement dans l’ancienne région Languedoc-Roussillon où elle fut créée en 2003. Ses dirigeants souhaitent donc recruter de nouveaux adhérents et créer des synergies de groupe dans toute la région Occitanie. À ce jour le réseau compte trois entreprises adaptées de l’Ouest Occitanie parmi ses 19 adhérentes : Vidéal 31 à Toulouse, Wallabi SAS et EA REbond à Albi. L’Union Nationale des Entreprises Adaptées recense de son côté 97 EA dans la région. 

Cap Occitanie entend aussi mieux se faire connaître des entreprises ordinaires de l’Ouest Occitanie. « Nous sommes pour elles des fournisseurs de produits ou de prestations de service en direct, en sous-traitance ou en co-traitance » ajoute T. Vayssettes. « Nous leur proposons aussi des solutions RH pour recruter, accompagner et former leurs collaborateurs en situation de handicap. Enfin nos clients peuvent déduire du montant de leur contribution à l’OETH 30 % des coûts de main-d’œuvre issus de nos factures. »

Inscriptions soirée du 24/11 sur http://www.soiree-capoccitanie.fr/


L’entreprise adaptée, pour une société du travail plus inclusive

L’entreprise adaptée, créée en 2005, emploie au moins 80 % de salariés reconnus handicapés. Elle se distingue des autres entreprises en permettant à des personnes en situation de handicap d’accéder à l’emploi dans des conditions de travail adaptées à leurs capacités. Liée avec l’État par un contrat pluriannuel d’objectifs et de moyens (CPOM), elle peut bénéficier d’aides spécifiques. Les personnes handicapées qu’elle emploie sont des salariés comme les autres (Code du Travail). L’EA leur apporte une solution d’emploi de proximité et des opportunités pour se former et évoluer professionnellement dans l’entreprise elle-même ou vers d’autres employeurs. Elle propose aussi des dispositifs passerelles vers l’environnement de travail ordinaire si tel est le souhait de ses salariés. On compte près de 800 EA en France. Elles représentent 35 000 collaborateurs pour un CA de 1,5 Md d’euros. 50% ont un statut commercial.


À propos de Cap Occitanie

Créée en 2003 à Montpellier, l’association CAP Occitanie, réseau régional des entreprises adaptées, a pour objectif de promouvoir l’insertion sociale et professionnelle des personnes en situation de handicap auprès des entreprises et des collectivités territoriales soumises à l’obligation d’emploi des travailleurs handicapés. Cap Occitanie est un acteur territorial essentiel comptant une vingtaine d’entreprises adaptées, fédérant 700 salariés dont 600 en situation de handicap et représentant un chiffre d’affaires cumulé de plus de 33 millions d’euros.

Cap Occitanie accompagne les entreprises adaptées, fait valoir leurs intérêts auprès des pouvoirs publics et fédère les structures entre elles afin de les faire travailler ensemble sans mauvaise concurrence tout en favorisant le partage et l’échange de bonnes pratiques. Cap Occitanie est soutenue par la Région Occitanie et la DREETS Occitanie auxquelles elle est liée par une feuille de route. Chaque année l’association définit de grands axes pour guider ses projets, notamment sur le maintien en emploi des personnes en situation de handicap, l’insertion des jeunes en situation de handicap dans l’emploi, la montée en compétence des salariés handicapés via la formation. 

Cap Occitanie organise une soirée de gala annuelle au mois de novembre dans le cadre du mois de l’ESS et lors de la semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées.


Contact presse : Karine Baudoin, 06 30 08 42 14 

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La JCE de Montpellier réfléchit aux compétences de demain sur le marché du travail

La JCE de Montpellier organise une conférence-débat-réflexion consacrée aux compétences requises sur le marché du travail à l’horizon 2030. Le rendez-vous est fixé le vendredi 23 septembre à 18h00, à la Cité de l’Économie et des Métiers de demain. Ce débat s’inscrit dans la FrancoFormation, manifestation JCI qui rassemblera 200 participants francophones du 23 au 25 septembre à Montpellier.

Le monde du travail est en perpétuel mouvement : les compétences techniques ne cessent de se réinventer et de nouveaux métiers naissent tandis que d’autres disparaissent ou se transforment. Parallèlement, certaines compétences interpersonnelles deviennent des clefs indispensables pour évoluer professionnellement. Dirigeants d’entreprises, représentants de collectivités territoriales et d’organismes consulaires, formateurs et consultants RH seront réunis à la Cité de l’Économie et des Métiers de demain le 23 septembre, à l’invitation de la JCE de Montpellier, pour croiser leurs constats et leurs points de vue sur les problématiques de recrutement, de formation professionnelle et de transformation de la ressource humaine, ainsi que pour donner des pistes de travail aux membres de la JCE.

Cette réflexion sera nourrie par le rapport « Future of work » du Forum Économique Mondial qui a identifié une douzaine de compétences clefs : autonomie, capacité d’adaptation, résolution de problèmes complexes, esprit critique, créativité, management, esprit d’équipe, intelligence émotionnelle, prise de décision, connaissance de soi, agilité, prise de parole en public, engagement sociétal. La JCE de son côté alimentera les débats avec les résultats d’une enquête menée auprès des membres des JCE participant à la manifestation FrancoFormation qu’elle organise en parallèle, soit 200 représentants de la France, de la Belgique, de la Suisse, du Luxembourg, du Mali et de la Tunisie.

Répondre à une jeunesse en quête de sens

« Il nous semblait essentiel de réfléchir ensemble à cette problématique des compétences et de l’environnement de travail » explique Andreea Acxinte, directrice du projet FrancoFormation. « D’une part nous avons affaire à la grande démission des jeunes qui ne veulent plus travailler pour un job qui n’a pas de sens pour eux. D’autre part nous sommes en pleine année européenne de la jeunesse qui a pour objectif de rétablir des perspectives positives pour les jeunes qui ont tant souffert pendant la crise sanitaire. »

De son côté, Anthony Gontier, président de la JCE de Montpellier rappelle que les membres du mouvement JCI ne veulent pas subir les conséquences du changement, mais bien « devenir le changement » : « Le sujet des compétences de demain s’impose à nous. Nous sommes dans un contexte proche de la reconstruction post seconde guerre mondiale. Parce que leur environnement a été modifié des tréfonds des océans à la stratosphère, les humains sont dans l’obligation de changer pour rester l’espèce la plus adaptée à son environnement. Nous devons être des acteurs visionnaires sur une période de transition entre un système à l’agonie et une nouvelle société naissante. »

Elles et ils participent à la réflexion :

  • Jalil Benabdillah – Vice-président en charge de l’économie, l’emploi, l’innovation et la réindustrialisation, Région Occitanie
  • Véronique Villette – Vice-présidente de la CCI déléguée aux ressources humaines, spécialiste en recrutement
  • Ghyslain Morvan – Président Traiteur Grand et M Academy
  • Carlos Mesias – Directeur régional Est et Grand Sud Bouygues Énergies & Services
  • Jean-Pierre Boffy – CEO STEAM France et vice-président Leader Occitanie
  • Renaud Maurin – Fondateur Énergies & Mutations, coach d’organisations et de dirigeants, formateur de managers
  • Jean-Yves Deleuze – Fondateur Géométrie Variable, formateur, coach et consultant en stratégie et management de transition
  • Sanjeev Rao – Conférencier, créateur Mi-SHIFT, catalyseur des jeunes dans les écoles et les entreprises
  • Six responsables de délégations de la Jeune Chambre Internationale, plus de 20 formateurs et 200 membres JCI issus des pays participant à la FrancoFormation.

À propos de la JCE
La Jeune Chambre Économique Française est une association reconnue d’utilité publique, qui réunit des jeunes citoyens actifs ayant la volonté d’impacter positivement leur territoire et qui se forment à la prise de responsabilité au travers d’actions à caractère innovant. Agissant sur des principes de partage, de bienveillance et d’intelligence collective, la Jeune Chambre Economique offre des opportunités de développement pour la jeunesse. Ancrée fortement en local, la JCEF est membre de JCI et s’inscrit aussi dans une dynamique internationale, notamment par le respect et la promotion des Objectifs de développement durable énoncés par l’ONU. La JCE de Montpellier est active depuis 1960.


Contacts presse :
Agence RP, Karine Baudoin, 06 30 08 42 14
Directrice de projet JCE, Andreea Acxinte, 07 70 48 79 72.

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Boucs émissaires : combattre l’indifférence, refuser la soumission.


H&O publie le 13 juin 2016 l’ouvrage collectif Boucs émissaires, placé sous la direction du psychologue communautaire Eric Verdier et de la sociologue Émilie Coutant. Fruit d’un travail mené par le pôle « Discriminations, Violence et Santé » de la Ligue Française de Santé Mentale (LFSM), ce recueil de témoignages et d’analyses permet de mieux cerner le phénomène de bouc émissaire (au sein de la famille, à l’école, au travail…). Surtout, les auteurs proposent des pistes pour briser le triangle que forment le bouc émissaire, son entourage et le/ la pervers(e), et pour entrer en résistance sans jamais céder à la ­tentation de la vengeance.
Qu’est-ce au juste que le phénomène de bouc émissaire ? A-t-il toujours existé ? Représente-t-il le symptôme d’un mal-être global dans nos sociétés contemporaines et touche-t-il tous les groupes humains et toutes les couches sociales à tous les âges ? C’est à ces questions cruciales qu’un collectif de psychologues, de sociologues, mais aussi de citoyens, s’efforce de répondre dans Boucs émissaires : combattre l’indifférence, refuser la soumission. Comme l’explique le Dr Roland Coutanceau en préface de l’ouvrage, les travaux d’Éric Verdier et du pôle « Discriminations, Violence et Santé » de la LFSM mettent en évidence
« un triangle où apparaît d’abord la victime : le bouc émissaire ; ceux qui l’entourent, la laissant dans sa solitude, car ils sont de fait soumis aux préjugés ambiants, s’y adaptant, s’y conformant : les normopathes ; (et)… celui qui instrumentalise ces préjugés à son profit ou en joue ou en abuse : le pervers. Tout est alors fait pour que ça tourne en rond ; à moins que n’apparaisse celui qui dénonce et combat…, le rebelle. »
Du témoignage à l’expertise scientifique
L’ouvrage se compose de six parties : témoigner, comprendre, dénoncer, accompagner, lutter, proposer. Il s’ouvre sur les témoignages de Myrtille (victime de harcèlement dans la fonction publique), de Natacha (transsexuelle qui « a superbement ignoré la posture de bouc émissaire assignée par la société »), de Mohamed, Jean-Baptiste et Hervé (élèves policiers et policier retraité) et de Hugues, qui a toujours connu le rejet. Il s’achève sur des propositions d’actions innovantes pour lutter contre les discriminations et prévenir la violence : recherche-action sur l’addiction aux jeux de hasard et d’argent, programme Sentinelles et Référents® contre le harcèlement en milieu scolaire… Les contributeurs de Boucs émissaires ont en commun, souligne Éric Verdier, « l’ouverture créative du Rebelle sur la vie et ce qui la nourrit. »
LES THÈMES
• Addictions (jeu, drogues)
• Antisémitisme
• Autisme
• Famille
• Féminisme, hominisme
• Handiphobie
• Harcèlement (école, travail)
• Homophobie
• Isolement
• Pédophilie
• Police (statut de policier)
• Psychothérapie
• Racisme anti-noir
• Risque sexuel
• Schizophrénie
• Suicide
• Transidentité…
LES AUTEURS
Romain Berger, Christine Castelain-Meunier, Émilie Coutant, Christine Defroment, René Delamaire, Julien Grard, Serge Hefez, Renaud Hétier, Gaston Kelman, Brigitte Larguèze, Monique Leroux, François Leydet, Gérard Neyrand, Tan Nguyen, Maudy Piot, Sylvie Priez, Yves Raibaud, Marie-José Sibille, Max Tchung-Ming et Éric Verdier.
Boucs émissaires
H&O éditions
256 pages • 14,5 X 22 cm
19 euros
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Contact presse : Karine Baudoin – 04 67 40 36 77 – 06 30 08 42 14.